L'inculpé est un repris de justice notoire, n'ayant aucune considération envers tous ceux qui le côtoient. Après avoir purgé sa peine pour faux et usage de faux, il a quitté la prison pour se rendre au domicile de son ancienne amie avec laquelle il entretenait une relation de concubinage. Avant sa condamnation il lui a promis le mariage, mais sa concubine a insisté pour établir le contrat. Ayant affaire à un délinquant, elle a été trahie par un faux contrat de mariage, d'où une plainte pour laquelle il a été emprisonné. Dès qu'il l'a vue, il lui a débité un tas d'injure pour la plainte qu'elle avait déposée et qui lui a coûté la prison. Une grande dispute qui a dégénéré. La jeune femme a été tabassée. Ses cris ont alerté les voisins et particulièrement la mère qui est venue au secours de sa fille. La pauvre vieille dame a eu sa part d'agression. Un dangereux coup de poing au niveau du crâne a eu raison d'elle. Elle chuté rendant l'âme devant tous ceux qui ont accouru. Alertées, les forces de la Garde nationale de la région se sont rendues sur les lieux en compagnie d'une autorité judiciaire pour les constats d'usage. Le cadavre de la dame a été acheminé à la morgue pour l'autopsie. La fille agressée a été entendue. Elle a relaté sa mésaventure et a demandé à poursuivre son agresseur pénalement. Il a fallu quelques jours pour capturer l'assassin qui s'est caché quelque part. Il est retourné en prison en attendant de comparaître devant un juge pour répondre de l'accusation de meurtre avec préméditation. Harcèlements et attentats à la pudeur Des employées recrutées par une Société de Transport ont fait l'objet de harcèlements sexuels, et quelques atteintes à la pudeur, de la part d'un cadre superviseur. Il usait de son pouvoir pour les obliger à se soumettre à sa volonté. Vers la fin de l'année 2011, le cadre concerné faisait sa ronde d'inspection lorsqu'il a trouvé une jeune employée âgée de vingt ans en train d'effectuer son travail de nettoyage. Il s'est approché d'elle et a entamé une discussion qui n'avait pour but qu'obliger la fille à se soumettre à sa volonté et le laisser assouvir ses instincts bestiaux. La jeune fille a gardé son calme et l'a prié de la laisser travailler. Cette réponse qu'il a jugée déplaisante l'a laissé réagir sauvagement. Il a sauté sur la fille, l'a tenue fermement, l'a mise par terre et a tenté de la violer. Les cris de la jeune fille n'ont pas suffi. Il a fallu qu'elle le morde au niveau de son bras puis profitant d'un moment d'hésitation elle s'est enfuie au moment où un autre employé est venu à son secours. Elle a quitté son lieu de travail et s'est dirigée vers le poste de police de Bab Saadoun. Elle a déposé plainte contre son patron. Au même moment, l'information est passée de bouche à oreille dans les sphères de la société. Cet incident a encouragé plusieurs employées à se rendre au même poste de police pour appuyer la plainte de leur collègue et déposer également plaintes dont une pour attentat à la pudeur. Elles ont déclaré aux enquêteurs que le patron se permettait de les toucher aux endroits intimes de leurs corps. Les plaintes ont atteint le nombre de huit. Arrêté, l'individu a nié les faits déclarant faire l'objet d'accusations calomnieuses. Il a été traduit devant une chambre criminelle qui l'a condamnée à une peine de deux ans de prison ferme. Il a fait opposition et a comparu de nouveau devant la chambre criminelle de la cour d'appel. Il a essayé de se disculper mais a été confronté avec les plaintes des huit employées. Les plaidoiries des avocats n'ont pas suffi pour convaincre les juges qui, après les délibérations, ont décidé de confirmer le premier jugement. Deux ans de prison ferme avec dommages et intérêts.