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Le «bien dormir chez l'enfant» : un caprice ?
Focus
Publié dans Le Temps le 25 - 08 - 2013

S'il est vital pour tout enfant de bien manger ou bien respirer, il lui est, aussi, important d'avoir une bonne qualité de sommeil. C'est pourquoi il faut inculquer aux enfants dès leur plus jeune âge, de prendre du plaisir à bien dormir. Il est à remarquer qu'au cas où un enfant de bas âge a des troubles du sommeil, une consultation médicale s'impose sans délai.
Aider un enfant à faire l'apprentissage du "bien dormir", c'est l'aider à grandir. Cependant, il est difficile de décrire ce qui est normal en matière de sommeil. Chaque enfant, chaque famille, chaque situation est différente, nous font apprendre les spécialistes en la matière. Outre l'intolérance de la famille, c'est également en observant les comportements de l'enfant que l'on peut repérer les problèmes de sommeil. Si celui-ci est pâle, cerné, somnolant ou s'il est exagérément nerveux, agité, colérique... on peut suspecter un problème de sommeil.
Prévenir les troubles
du sommeil de l'enfant
Le sommeil de votre enfant se construit et évolue depuis sa naissance. Bien que chaque enfant, chaque famille et même chaque situation soit différente, il existe des constantes à appliquer pour que le passage au dodo ne soit pas synonyme de stress ou de pleur. Toutefois en matière de prévention des troubles du sommeil de l'enfant, les parents ont tout à gagner d'appliquer certaines règles amplement à leur portée.
Parler à l'enfant
Il faut que les parents sachent que même tout petit, même tout bébé, même nourrisson, l'enfant comprend beaucoup de choses, bien plus de choses et bien mieux qu'ils ne le pensent. Il faut converser avec lui, lui chuchoter, tout sourire, de belles paroles. Très tôt, il est recommandé d'adopter l'habitude d'expliquer à l'enfant ce qu'on attend de lui, comment la soirée va se passer. Par exemple, l'avertir doucement cinq, dix, ou un bon petit quart d'heure avant de faire dodo qu'il sera bientôt l'heure d'aller au lit. La communication avec son enfant est très importante, les parents sont priés de ne jamais négliger ce volet de leur vie de foyer.
Ne pas plier à certains de ses désirs
La parole doit être suivie des actes. Si on signale à l'enfant un dodo dans 10 minutes, il ne faut pas lui tolérer une rallonge d'une demi-heure de téloche. Par ailleurs, quand l'heure du coucher approche, ce n'est plus le moment de jouer à chatouille ou de le mettre devant une console de jeux bruyants et excitants. Les activités doivent se calmer petit à petit (decrescendo) en laissant par exemple la place à la lecture, à un petit massage, aux câlins...
Le même rituel est rassurant
Chaque soir on répète les mêmes gestes, les mêmes paroles avant de déposer l'enfant éveillé et calmé dans son lit. Par exemple, on dit au revoir aux animaux qui ornent le papier peint ou aux jouets de la chambre, on raconte une histoire, on rapproche le doudou favori, la peluche préférée, on fait un bisou en souhaitant de beaux rêves puis on éteint la lumière... Répéter le même rituel tous les soirs permet de rassurer l'enfant. Il est important de laisser le lit associé au sommeil. Le lit n'est pas un terrain de jeu ni un lieu de punition, il est l'endroit où l'on dort.
Et pour finir, offrir un endroit agréable et adapté.
Au-delà des idées exposées ci-haut, il faut savoir que l'environnement lui-même influence positivement ou négativement l'endormissement et le sommeil de votre enfant. Pour que son sommeil soit de bonne qualité, veillez à ce que sa chambre soit agréable et calme. Ni trop éclairée, ni trop chaude, ni trop froide. Une température de 18°C est parfaite. Eloignez toute radio, TV, ou ordinateur... de sa chambre. Eliminez toute fumée dans sa chambre et ne laissez pas la poussière s'y entasser. Même si votre enfant n'y fait encore «que dormir», aérer et nettoyer régulièrement sa chambre aidera à offrir un endroit propice au sommeil.
Cas particulier à prendre très
au sérieux, le somnambulisme
S'il est déconcertant de voir son enfant se promener dans la maison durant la nuit alors qu'il est manifestement endormi, le somnambulisme de l'enfant n'est pourtant pas un phénomène inquiétant. Deux règles d'or à respecter : ne pas réveiller l'enfant en pleine promenade nocturne et ne pas l'inquiéter. Environ un enfant de 3 à 5 ans sur sept est sujet régulièrement au somnambulisme, et près d'un sur trois occasionnellement. Les 6-12 ans seraient entre 15 et 40 % à être somnambules. C'est dire si ce phénomène est relativement fréquent chez les jeunes enfants et les pré adolescents. Même les nourrissons peuvent être concernés, dès six mois: puisqu'il est incapable de marcher, cela se manifestera par des pleurs et une agitation anormale durant la première partie de nuit (contrairement aux cauchemars qui se manifestent plus tard dans la nuit). Même lorsqu'ils prennent le bébé dans les bras, les parents ne parviennent pas à le calmer, le rassurer. Cette crise du bébé peut durer de 5 à 25 minutes, le bébé se calmant de lui-même.
De l'hérédité aux cycles du sommeil
Même si les causes de ce comportement nocturne sont encore aujourd'hui mal connues, des pistes se dessinent, comme s'accordent à l'expliquer les spécialistes: «Le somnambulisme semble lié à une mauvaise transition du stade de sommeil profond, pendant les premières heures de la nuit, vers un autre stade de sommeil'. Le somnambule se trouve donc dans un état où, tout en dormant, il conserve suffisamment de capacités motrices pour se lever. Il sera donc capable de se lever, de se faire à manger, de se promener en rue, et même de parler à ses parents sans se réveiller, donc sans se rendre compte de ce qu'il fait. Il s'agit d'un "réveil incomplet" du cerveau qui ne conserve pas à ce moment précis ses capacités de mémorisation. Ce qui explique que le somnambule ne se souvient pas de ses promenades nocturnes à son réveil». Chez l'enfant de 3 à 5 ans, le sommeil profond pouvant être vraiment profond, ce passage vers un autre stade du sommeil est plus difficile, ce qui explique que les enfants de cet âge sont souvent concernés par le somnambulisme. Un autre élément favorisant l'émergence de ce comportement est la présence de tensions au sein de la famille ou des difficultés éprouvées par l'enfant pour contrôler ses sentiments ou son apparence, par exemple (ceci est essentiellement le cas chez les plus de 5 ans). La nuit étant un moment propice pour se laisser aller, ces angoisses peuvent dès lors ressurgir et induire le somnambulisme. De plus, dans environ 40 % des cas, d'autres membres de la famille souffrent de troubles du sommeil, que ce soient des terreurs nocturnes ou le fait de parler durant son sommeil, ce qui laisserait envisager une cause héréditaire.
Dédramatisons
Le somnambulisme disparaît avec le temps: pas besoin de s'alarmer avant l'adolescence. Les seules consignes à suivre sont d'attendre que cela passe et ne pas inquiéter l'enfant. Aussi, durant la nuit ou le lendemain matin, les parents ne doivent pas évoquer cette promenade nocturne devant l'enfant ou lui demander où il voulait aller: il ne s'en souviendra pas! Ces questions incongrues vont perturber l'enfant, l'inquiéter et il pourrait se croire en train de sombrer dans la folie. Et ces angoisses ne pourront qu'entretenir ce trouble du sommeil. En réalité, le seul risque encouru par le somnambule et à garder à l'œil par les parents est celui de se blesser ou de tomber durant ses "virées" nocturnes. Vivement dans ce cas pour une meilleure sécurité du somnambule de ranger tous les obstacles qui puissent le blesser au cas où il trébuche par exemple. Vous aurez tout à gagner de barrer l'accès aux escaliers, d'appliquer les serrures de vos portes à une hauteur inaccessible pour lui… Si l'enfant somnambule est de ceux qui se baladent, il ne faut jamais le réveiller. La meilleure solution est de l'accompagner puis le rediriger doucement vers son lit. Il ne faut pas s'inquiéter outre mesure car il ne souviendra de rien. En journées d'été donc de vacances, une petite sieste sera la bienvenue après une matinée fatigante (plage, jeux…).
Pour faire bref, pour soigner un jeune enfant somnambule, point besoin de traitements médicamenteux ou psychologique: la patience est de mise, puisque le somnambulisme disparaît progressivement et n'est bien souvent plus qu'un souvenir à l'adolescence. Mais attention, dans tous les cas, il vaut mieux en parler avec un pédopsychiatre ou autre personnel de santé spécialiste.


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