Certes, la FTVB et la direction technique font de leur mieux pour organiser des cycles de formation pour les jeunes entraîneurs. Certes, on s'active pour qu'il y ait une relève et des techniciens qui peuvent suppléer les Mkaouer, Gara, Kammoun, Belaïba ou autres, mais il est également triste de constater que les clubs jouant traditionnellement pour les titres comptent sur des entraîneurs étrangers. L'Etoile est coachée par un Hollandais. Le CSS devrait faire appel à un Brésilien pour suppléer un Serbe. Enfin, l'Espérance de Tunis compte faire appel à l'ex entraîneur national, l'italien Antonio Giaccobe pour remplacer Foued Kammoun. Ceci prouve, si besoin est, que les dirigeants actuels ne font plus confiance à nos techniciens ou du moins à ceux qui sont encore en Tunisie car un grand nombre opère dans les pays du Golfe. Là au moins, ils sont certains d'aller jusqu'au terme du contrat qui les lie à leur club et surtout d'être conséquemment payé… Entraîneur de volley-ball est une race en voie d'extinction et ce n'est certainement pas la faute de la FTVB ou de la DTN, mais surtout des clubs qui ne jurent plus que par la performance et les résultats immédiats. Mkaouer la cible privilégié de ses pairs La solidarité est une vertu qui se perd de plus en plus chez les entraîneurs de volley-ball et celui qui en pâtit le plus n'est autre que l'entraîneur national Fethi Mkaouer qui est vivement critiqué par certains de ses collègues et surtout par ceux qui aimeraient tant être à sa place. Fethi Mkaouer n'a pas besoin de cet espace pour être défendu et son parcours plaide en sa faveur. Pour le bien de ce sport, nous aurions aimé voir tous les techniciens en exercice en Tunisie disposés à le soutenir car un succès tunisien en championnat d'Afrique ou une bonne prestation au cours d'un championnat du monde ferait du bien à tous la famille du volley-ball tunisien et en un premier lieu aux techniciens tunisiens qui auront ainsi plus de possibilités d'aller exercer leur talent à l'étranger… CAN : Huit équipes de la fête La Tunisie abritera la prochaine édition du championnat d'Afrique des Nations du 20 au 30 septembre. Une compétition qui se déroulera à Sousse en présence de huit pays qui ont déjà confirmé leur participation. Il s'agit de la Tunisie, pays organisateur, l'Egypte, l'Algérie, le Maroc, la Lybie, le Soudan, le Nigéria, le Cameroun. Notons que la sélection tunisienne sera aujourd'hui de retour en Tunisie après un stage compétitif au Brésil ponctué par trois matches amicaux. Deux défaites sur le score de trois sets à zéro et une troisième sur le score de trois sets à un. C'est le bilan de ce stage au cours duquel les protégés de Fethi Mkaouer se sont mesurés à la sélection brésilienne des moins de 23 ans. Il est également question d'un autre stage en Bulgarie du dix au quatorze septembre. Quatre jours au cours desquels Fethi Mkaouer aura la possibilité de peaufiner la préparation de son équipe et de corriger ce qui peut l'être encore avant le début de ce championnat d'Afrique. La compétition du 23 au 29 septembre Les matches débuteront à Sousse le 23 septembre alors que la finale aura lieu le 29 du même mois. La réunion technique aura devrait avoir lieu le 21 alors que l'arrivée des délégations devrait se faire les 21 et 22 septembre. Notons que Hédi Ben Ahmed sera le président du comité d'organisation de ce championnat dsera le président du comité d'organisation de ce championnat d'Afrique. L'Egypte tergiverse ? L'Egypte championne d'Afrique en Titre aurait demandé à ce que le prochain championnat d'Afrique des Nations soit reporté. Du côté de la FTVB, on n'est au courant de rien et les dates annoncées sont maintenues. Le prochain championnat d'Afrique des Nations senior aura bel et bien lieu du 20 au 30 septembre…