Incendie dans une usine de friperie à Ben Arous: Importants dégâts matériels D'importants dégâts matériels ont été causés, à la suite à un incendie qui s'est déclaré, hier matin, dans une usine de friperie, à Ben Arous. Selon une source de la protection civile, un incendie s'est déclaré dans une usine de friperie dans la zone industrielle de Radès causant d'importants dégâts matériels, mais sans aucune perte humaine. «Dévastant une superficie d'environ 4 mille mètres carrés, les flammes ont détruit une grande partie de l'usine et des lots de vêtements », ajoute la même source. Les agents de la protection civile tentent, jusque-là, de contenir l'incendie, par crainte que les flammes ne se propagent vers une usine de chaussures avoisinante qui contient des produits inflammables. Selon les premiers éléments disponibles, les causes de l'incendie demeurent inconnues, une enquête devant être ouverte pour en déterminer les circonstances. 228 agressions dans les hôpitaux jusqu'à fin octobre 2013 Le directeur de l'unité juridique et du contentieux au ministère de la Santé, Fawzi Youssfi a indiqué que les agressions sur le personnel hospitalier ainsi que sur les équipements des établissements de santé se sont multipliées après la révolution et ont atteint en 2013 (fin octobre) 228 agressions. Youssfi a déclaré à la TAP que les services d'urgences sont les plus exposés à ces actes de violences, indiquant que 62 agressions contre ces établissements ont été enregistrées en 2012 contre 31 en 2011. Ces chiffres sont loin de refléter la réalité puisque la plupart des actes d'agression ne sont pas signalées, a-t-il dit. Le responsable a indiqué que des équipements médicaux dont l'acquisition et l'installation nécessite parfois plusieurs années sont détruits lors de ces agressions, générant des pertes énormes pour la collectivité nationale car la réparation ou l'achat d'un nouveau matériel revient très cher. Il a expliqué la prolifération des actes d'agression par des facteurs objectifs comme l'encombrement dans les hôpitaux, en particulier dans les urgences, le manque de médecins, d'infirmiers et de personnel soignant, les longues attentes ... Youssfi a fait savoir, à cet égard, qu'une réflexion a été engagée au niveau du ministère de la Santé pour réorganiser les services d'urgences dans le sens d'une séparation entre les spécialités. S'agissant des introductions par effraction dans les établissements hospitaliers, le responsable a indiqué que le vol de psychotropes figure parmi les principales raisons de la plupart de ces actes. Il a fait savoir que pour lutter contre ce phénomène, une cellule de surveillance a été créée au ministère de la Santé pour s'occuper de l'organisation de sessions de formation au profit des agents de gardiennage, du recrutement des agents d'accueil et l'équipement des hôpitaux en caméras. Marzouki en France les 5 et 6 novembre 2013 pour la 37e Conférence générale de l'UNESCO Le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, effectuera, les 5 et 6 novembre 2013, une visite à Paris, pour prendre part aux travaux de la 37e session de la Conférence générale de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture). Le président Marzouki prononcera, à cette occasion, une allocution, demain, au Forum des dirigeants. Il aura, par ailleurs, une entrevue, à l'Elysée, avec le président français François Hollande, selon un communiqué de presse de la présidence de la République rendu public, hier. Rachid Ben Dali, nouveau PDG de la STEG Rachid Ben Dali a été nommé, président directeur général (PDG) de la STEG (Société tunisienne d'électricité et de gaz), en remplacement de Tahar Laribi, a annoncé, hier, le ministère de l'Industrie, dans un communiqué. M. Ben Dali (54 ans), est un ingénieur en électricité mécanique et titulaire d'un master en mécanique de l'Université Kansas aux Etats Unis et d'un master en gestion de qualité globale de l'Institut supérieur de gestion (Tunisie). Depuis 2012 jusqu'à la date de sa nomination, M. Ben Dali, doté d'une expérience dans plusieurs pays dans les domaines de pétrole, de gaz, de grands projets énergétiques, de l'infrastructure énergétique de base, a occupé le poste de directeur général de l'énergie au sein du ministère de l'Industrie. Il est, aussi, le coordinateur général du dialogue national sur l'énergie. Création du SAMU social Une convention a été signée, hier à Tunis, entre le ministère des Affaires sociales et des composantes de la société civile, stipulant la mise en œuvre de la décision n14 du conseil ministériel restreint du 22 avril 2013 sur la création du SAMU social. Parmi les signataires et partenaires de cette convention qui vise à venir en aide aux catégories sociales vulnérables, notamment les sans abris, l'Union tunisienne de solidarité sociale, l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) et le Croissant rouge tunisien. “Dans une première étape, ce nouveau mécanisme d'intervention sur terrain sera mis en œuvre dans la capitale et sera généralisé ultérieurement sur les autres régions de l'intérieur”, a indiqué, à cette occasion, Khalil Zaouia, ministre des Affaires sociales. Présentant le SAMU social, le ministre a expliqué qu'il s'agit une équipe de secours ambulante qui travaillera en dehors des horaires administratifs afin de venir en aide aux catégories vulnérables qui se trouvent dans les espaces publics et sont menacés aux niveaux physique et psychologique. Il s'agit notamment des sans-abris qui ont été obligés pour certaines raisons de quitter leurs domiciles et de vivre dans la rue (enfants battus, mères célibataires, handicapés sans soutien familial, anciens prisonniers...) L'équipe du SAMU social entamera ses actions par la réalisation d'un recensement pour identifier les cas les plus difficiles afin de leur fournir l'aide et le soutien nécessaires et ce, en collaboration avec les différents partenaires (ministères et société civile). Un numéro vert sera aussi mis à la disposition des citoyens pour aider l'équipe du SAMU social à intervenir à temps. Le SAMU social est composé de deux équipes. Un groupe ambulant formé d'un travailleur social, un aide infirmier ou un secouriste et un psychologue et un groupe fixe qui sera chargé de recevoir les informations sur le numéro vert et assurer la coordination entre les différents intervenants. Radhia Jerbi, présidente de l'UNFT a fait savoir qu'un autre mécanisme d'intervention sociale, baptisé “l'hôpital à domicile”, sera créé, prochainement, au profit des catégories vulnérables.