Un caissier, qui travaillait dans une société de bâtiment remplissait de fausses factures avec différents montants et les encaissait à la place de leurs destinataires. Il a réussi ainsi à détourner l'équivalent de trente-trois mille dinars avant d'être découvert par les auditeurs internes de l'entreprise. Lors d'un contrôle financier, les agents ont découvert un manque dans la caisse, estimé à trente-trois mille dinars. Interrogé, le caissier de l'entreprise n'a fourni à ses supérieurs aucune explication logique pour justifier ce manque. C'est alors que les responsables de l'entreprise de bâtiment ont décidé d'alerter les agents de police qui ont arrêté le caissier et l'ont déféré devant la justice. Interrogé, il nia au début les faits déclarant qu'il n'y est pour rien dans la disparition de la somme en question. Par la suite, il a changé d'avis en avouant les faits. Il a été accusé d'abus de confiance. Devant le tribunal de première instance de Tunis, il dévoila qu'il passait par une crise financière due aux frais occasionnés par la construction de sa villa. Il décida alors de s'emparer de l'argent de l'entreprise en établissant de fausses factures. Il a été condamné à deux ans de prison ferme pour détournement de fonds revenant de droit à son entreprise.