Stade Zouiten Temps caniculaire Assistance évaluée à 1000 spectateurs Arbitrage de Nasrallah Jaouadi, assisté par Elyes Braham et Ouael Ayed Quatrième arbitre Haythem Guirat Commissaire du match : Hassine Ouled Ahmed ST – SG : 3 - 1 Buts de: Landolsi (39ème), Baghdadi (47ème) et Jelassi (54ème) pour le ST. Guelbi (63ème) pour le SG. Formations des deux équipes : ST: Mahouachi – Ben Ali – Béjaoui – Abbès – Dridi – Alex – Aouadhi - Landolsi puis Martial – Jelassi – Ben Salem puis Marzouki – Baghdadi puis Kochti SG : Chwaya – Hammami – Sassi – Gueblaoui puis Derbali– Cissé – Soiussi - Bguir puis Bidigué – Mida – Ghrab – Hosni puis Khraïfi, Guelbi Joueurs avertis: Khraïfi (SG) et Jelassi (ST). Avant de parler de cet intéressant match de football auquel on avait assisté hier après midi au Zouiten, un petit clin d'œil aux gestionnaires de notre sport roi. A-t-on idée du risque qu'encourt tout footballeur en jouant en pleine canicule? Sûrement pas avec les moindres détails... Durant les étés et aux quatre coins de la planète toutes les autorités qui se respectent lancent des appels sur les dangers de l'hypothermie et bien entendu sur les mesures de prévention à observer. Ces messages visent particulièrement les personnes âgées, les bébés, les personnes touchés par une maladie chronique, oubliant au passage une autre catégorie de gens, les sportifs, en particulier ceux pratiquant une discipline d'extérieur, comme les footballeurs... Messieurs les gouvernants sportifs, faut-il vraiment qu'il y ait un ou deux accidents douloureux pour réfléchir à la question de la remise des matchs aux débuts de soirées? La santé de tout sportif nous importe au même titre que celle de tout autre citoyen. Organiser un match en pleine canicule est synonyme d'irresponsabilité. Ceci dit, et pour revenir aux débats, disons qu'ils ont été très colorés comme le voulaient les supporters des deux camps, en particulier ceux locaux qui tenaient à leur revanche après cette défaite historique lors de la journée inaugurale de la saison passée devant le même rival dans la même arène sportive. Il y a tout de même une chose à souligner. Le Stade Tunisien est meilleur et supérieur à celui de la saison dernière à la même époque. Le Stade Gabésien n'est pas aussi bon que celui de l'exercice passé à pareille époque. Lors des premières vingt minutes de la rencontre, ce sont les visiteurs qui avaient abandonné les meilleures impressions occupant de la tête et des épaules le milieu de terrain, mais sans plus. Devant ils ne s'investissaient pas comme souhaité. Ce round d'observation fini, les locaux parus trop timides durant la première tranche de cette première mi-temps, sont sortis de leur coquille. Haythem Ben Salem avait vendangé une occasion en or pour ouvrir son compteur personnel, et celui de son équipe. Une passe lumineuse de Jelassi lui permit de se présenter seul devant le portier, mais par excès de précipitation il trébuche et rate l'occasion. Ce n'est que partie remise puisque la légère domination stadiste a poussé à la faute la défense gabésienne. Une belle action chorale stadiste permet Landolsi de pousser la balle au fond du sac. L'occasion été trop belle pour être gâchée (39). Au retour des vestiaires, le tempo monte d'un cran, le Stade Tunisien poussait, le Stade Gabésien se défendait. Un premier quart d'heure tout local. A droite comme à gauche des autoroutes s'offraient aux camarades de Landolsi le joueur le plus généreux au milieu. A peine deux minutes dans cette deuxième mi-temps les efforts de Baghdadi ont été récompensés par un but aussi beau dans sa construction que dans son finish (47ème). La bonne dynamique de l'équipe du Bardo a été encore une fois couronnée par un autre joli but, dont l'auteur était celui là même qui a été à l'origine de toutes les actions dangereuses des siens, Elyès Jelassi. Contrôle spectaculaire et à la foulée un missile qui fait mouche (54ème). C'était la folie sur les gradins. Quelques minutes après l'ardeur des verts et rouges subit un bémol puisque Guelbi profitant d'un marquage élastique ne trouve aucune difficulté pour réduire la marque de la tête (63ème). Un peu sermonnés par leur banc suite au cadeau offert à leurs adversaires, les stadistes ont depuis affiché un peu plus de sérieux et repoussé toutes les tentatives des gabésiens. Le score devait en rester là reflétant parfaitement la physionomie des débats. Pour les uns la victoire est encourageante et prometteuse pour la suite de la compétition. Pour les autres, elle doit procurer matière à réfléchir, car leur équipe accuse un retard à tous les niveaux par rapport à celle séduisante de l'exercice passé. MAE