Match à huis clos. T empérature élevée (33°). Pelouse en bon état. Arbitrage : Trio malien : Koman Coulibaly assistés de Balla Diarra & Nouhoum Bamba. AHLY : Sharif,Sayed M, Achour H, Gharib M (Sharif Fadel 77'), Saeddine A, AbdelmoônemA, Trézegeut A, Sayed Amr, Adem A (Afash 65') , Mahdy Sayed, Kenawi A, W Slimane ( Abdelfatteh 58') ESS : Mathlouthi, Brigui, Tej (Jaziri 76'), Naggez, Bedoui, Kom, Saïd (S Moussa 75'), Beldjilali, Mouihbi (Bangoura 46'), Bounedhaj, Ghazi Avertissements: Belbouli, Ghazi (ESS), Adem A(Ahly) Kom expulsion ( 81') Expulsion: Kom (81'-2av) Au coup de sifflet final de l'arbitre Coulibaly, la parité obtenue sur le terrain qualifie inévitablement les « Ahalouis » qui n'en demandaient pas tant. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé l'Etoile ne doit en fin de compte s'en prendre qu'à elle-même tant les ratages en première période d'un certain Bounedjah sont devenus légion. En effet, la partie entamée sur un rythme endiablé notamment du côté des sahéliens qui cherchaient à tout prendre l'avantage (1ière corner), en usant du jeu direct sur Bounedjah esseulé faut-il le souligner. Les protégés de Benzarti grâce un pressing constant exercé sur les « rouges d'Al-Ahly » parviennent à contrôler et la balle et la zone médiane. L'adversaire, pour stopper les assauts de l'ESS joua la défense en ligne qui a bien fonctionné un moment sauf à trois reprises ( 17', 26', 38') lorsque Bounedjah bien servi se trouva à trois reprises seul face à face au gardien égyptien mais eu égard à sa mollesse et son manque de rigueur, il s'est fait subtiliser « bêtement » la balle au moment de conclure. Donc, domination stérile des étoilés qui a duré pratiquement toute la première période de la rencontre. Que de maladresse ! En seconde mi-temps , on aurait cru un moment à un changement tactique de la part du coach étoilé pour remettre un peu les gaz et renforcer la ligne d'attaque par un deuxième joueur avant tant Bounedjah n'a pas pu peser sur l'axe adverse. Perdant pratiquement même ses duels aériens, se montrant même incapable de passer ses adversaires, l'algérien était presque l'handicap de son équipe. Mais tout le contraire qui s'est produit. Après un début des égyptiens fort entreprenants, les « ahlaouis » sont vite rentrés dans les rang, faute de moyens suffisants. En face en relevant Mouihbi , sur un ton en dessous par Bangoura, l'Etoile carbure un peu mieux grâce à la vivacité du jeune guinéen. Toutefois ce nouveau élan offensif curieusement s'est trouvé un peu altéré à la sortie de Saïd, pourtant l'un des meilleurs sur le terrain, relevé par un attaquant Sofiene Moussa. Là les choses se compliquent un peu pour l'Etoile dans la mesure où l'entrejeu s'est trouvé dégarni ce qui donna plus de confiance à l'adversaire, sans pour autant menacer réellement la cage de Belbouli. Jouant contre la montre les étoilés plus dangereux mais guère précis dans leurs tentatives qui se multiplièrent. Par ailleurs et au moment où l'équipe a besoin d'être soudée, Kom dans un geste de trop se trouve expulsé par l'arbitre qui tout vu sauf les coups bas des égyptiens (80'). A dix minutes, de la fin gagnés par l'énervement et la précipitation, les étoilés baissèrent d'intensité presque la cause était-elle entendue. Bref, une Etoile qui a manqué à la fois de chance (pas moins de six occasions de but net sont lamentablement ratés) et d'efficacité offensive durant tout le match L'ESS précisément Bounedjah aura pêché par la maladresse, le manque de rigueur sur le terrain et surtout la nonchalance. Eliminée, l'ESS ne doit s'ne prendre qu'à elle-même. Beaucoup de question sont poser tant sur le plan du choix des joueurs recrutés que celui de la bonne gestion de cet effectif. Sadok SLIMANE Déclarations Ridha Jeddi (ESS) « On a tout essayé hélas la chance nous a tournée le dos. Pour autant, il ne suffit pas de dominer encore faut-il marquer, mais quand la maladresse et le manque de concentration sur le terrain nous poursuivent , on ne peut s'en prendre qu' à soi- même. L'aventure africaine est à oublier » J.C. Garredo( Ahly) « Ce n'était pas du tout facile ; je dirais même trop difficile un match de nerfs. Sil est vrai que nous n'avons pas battu notre adversaire qui reste une grande équipe., je reconnais que nous sommes qualifiés . Notre équipe a besoin de beaucoup de travail »