Quatre vingt dix minutes seulement séparent le CSS de la deuxième finale de son histoire. L'entreprise des protégés de Philippe Troussier à la lumière du résultat de l'aller sous forme d'une courte défaite sur le score de (2-1) et consistant à atteindre la finale est dans leurs cordes. Il suffit, néanmoins, beaucoup de bravoure et de qualités sur les plans physique, technique et mental. Bien meilleures que celles qu'ils ont laissé entrevoir à Kinshasa à l'exception des trente dernières minutes qu'ils ont convenablement négociées. Surtout ne pas encaisser le but assassin Le pire scénario pouvant se produire pour les clubistes sfaxiens c'est d'encaisser le but qui leur compliquera l'entreprise tant souhaitée, puisque pour pouvoir se qualifier il leur faudra alors gagner par (3-1). Par conséquent il est impératif d'empêcher les Congolais de trouver la voie des filets. Si les « Noir et Blanc » réussissent dans cette tâche, ils obtiendront assurément leur billet pour la finale. Sur leur terrain et devant leur public qui remplira à l'occasion les gradins du stade M'hiri, ils sont en effet bien capables de gagner par (1-0), le minimum requis pour leur qualification Une défense inchangée La seule certitude concernant la composition de la formation sfaxienne concerne son arrière garde qui sera identique à celle qui fut alignée à l'aller. C'est ainsi que dans les bois on retrouvera l'inamovible Rami Jridi. La paire axiale sera formée par Derbali et Boulaâbi et les flancs seront animés par Youssufu sur la droite et Maâloul sur le côté opposé. Kouakou et Bahri en ballottage Les changements attendus porteront sur le milieu du terrain. Dans la capitale congolaise, Troussier a joué avec trois pivots (Sassi, N'Dong et Kammoun). Cette formule a, certes, aidé l'équipe à mieux contrer l'adversaire mais, en contrepartie, elle n'a pas favorisé la relance et l'animation offensive. Ces deux volets ont d'autant plus souffert que ce jour là Monser et surtout Challouf n'ont pas eu leur rayonnement habituel. Le CSS n'a retrouvé son équilibre au milieu du terrain qu'après l'entrée de Kouakou et de Maher Hanachi. Pour cette deuxième et décisive seconde manche les contraintes tout à fait différentes de celles qui ont prévalu à l'aller. Les Sfaxiens tout en veillant à l'inviolabilité de leurs filets sont tenus à faire le jeu et attaquer l'adversaire avec toute la conviction et l'application requises. Dans cette ordre d'idées il y aura retour à la formule de deux pivots qui seront les inamovibles Sassi et N'Dong deux demis offensifs qui seront choisis parmi ce quatuor Hanachi, Monser Kouakou et Bahri. Les deux derniers partiront cependant avec les meilleures chances d'être alignés d'emblée. Monser pourrait faire lui aussi partie de la formation rentrante si Troussier opterait pour un seul attaquant (Ben Youssef). Au delà de ces considérations de choix de la formation, les Boulaâbi et consorts sont tenus de demeurer constamment concentrés sur leur sujet et de faire preuve d'une lucidité mentale sans faille. C'est là une condition sine-qua-non de la réussite dans un match aux gros enjeux et où les nerfs jouent un rôle de première importance. Formation probable : Jridi, Youssufu, Maâloul, Boulaâbi, Derbali, Sassi, N'Dong, Kouakou (ou Monser), Bahri, Imed Louati, Ben Youssef.