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La vie et l'œuvre...
Publié dans Le Temps le 02 - 12 - 2014

Dans le cadre de la section « Séances spéciales », la 25è Session des JCC a programmé, le dimanche 30 novembre, à 15h, au cinéma Le Rio, la projection du film documentaire de Mohamed Challouf, intitulé « Tahar Cheriaa, à l'ombre du Baobab » et ce, en présence de l'équipe du film et des membres de la famille de feu Tahar Cheriaa, le grand cinéaste tunisien et le fondateur du premier festival africain de cinéma, les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) et l'un des principaux bâtisseurs du FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou).
Il faut d'abord saluer le travail de documentation effectué en Tunisie et à l'étranger, pour collecter les informations, les témoignages et les images concernant Tahar Cheriaa qui était certainement de longue haleine où toute l'équipe du film n'a pas recherché la facilité, s'étant concentré sur la vie et le parcours cinématographique de l'homme jusqu'au moindre détail pour aboutir à un si beau film documentaire. Cet homme qui portait un projet pour la Tunisie et toute l'Afrique en matière de cinéma et de culture en général, ayant une vision claire de la situation dans le monde arabo- africain et un rêve culturel à réaliser : promouvoir le cinéma tunisien à l'échelle nationale et internationale. Un hommage bien mérité par ce grand cinéaste qui passe pour une grande personnalité culturelle, ayant contribué à l'émancipation culturelle en Tunisie et en Afrique.
« Tahar Cheriaa, à l'ombre du Baobab », est un film portrait de ce cinéaste chevronné, averti et orfèvre en la matière. Le choix de « Baobab »est très significatif, puisqu'on l'appelle aussi : l'arbre pharmacien, l'arbre de vie. En effet, Le baobab d'Afrique est l'arbre le plus caractéristique de ce continent avec ses branches ressemblant à des racines. La multiplicité de ses usages (alimentaire, médicinale...) en fait l'une des espèces les plus utiles du Sahel. C'est que Tahar Cheriaa, lors des Festivals du Cinéma en Afrique, aimait se mettre à l'ombre de cet arbre avec ses amis les cinéastes pour discuter du sort du cinéma africain. Le réalisateur du film, Mohamed Challouf, qui se dit le fils spirituel de feu Tahar Cheriaa, l'ayant côtoyé pendant des dizaines d'années, a voulu rendre un vif hommage à son maitre , en racontant surtout aux nouvelles générations, qui ne connaissent pas ou connaissent peu ce grand cinéaste, le « père incontestable du panafricanisme cinématographique », comme disait Férid Boughedir. Ce film-documentaire de 70 mn est un véritable voyage dans la vie de l'homme et du mouvement cinématographique en Tunisie et ce serait un document de référence pour l'avenir du cinéma tunisien.


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