Le moins que l'on puisse dire c'est que l'entrée en matière de la sélection nationale fut bien en deçà de nos espoirs. Une première mi-temps décevante sur toute la ligne. Sans le poteau qui repoussa un heading de Semodo (2') et deux arrêts déterminants de Aymen Methlouthi, le meilleur tunisien avec Mohamed Ali Mancer, la sélection nationale qui aurait pu rejoindre les vestiaires avec au moins deux buts d'écart a évité de justesse le pire Durant cette première période de jeu nos représentants, évoluant sans repères et sans ligne directrice claire et précise allaient pécher par les mêmes carences, désormais endémiques, qu'ils ont déplorées lors des éliminatoires de la CAN, notamment contre le Sénégal (à l'aller comme au retour) et la première mi-temps du match amical contre l'Algérie. Carences sous formes d'une relance et d'une animation offensive des plus approximatives. Derrière ce constat d'échec : le petit rendement de Saihi, Kharzi et surtout de Chikhaoui. Le manque d'inspiration de ce trio était pour beaucoup dans le jeu tâtonnant de l'équipe nationale. Akaïchi, placé à la pointe du combat, débuta le match en force avant de s'émousser progressivement faute de suffisamment de soutien. Seuls Nater, défensivement, et Mancer, dans la relance, ont réussi durant cette première période à tirer, tant bien que mal, leur épingle du jeu. Mais c'était insuffisant pour permettre à l'entrejeu tunisien d'accomplir le rôle qui lui était dévolu au niveau de la construction du jeu. Défaillance sur le plan de la construction du jeu mais aussi sur celui de la récupération. Résultat des courses : des moments extrêmement pénibles endurés par Mathlouthi et sa défense qui purent, néanmoins, avec énormément de chance préserver l'inviolabilité de leurs filets. Meilleure fraîcheur physique des Tunisiens La physionomie des débats changea totalement après la reprise. Les Cap-Verdiens éprouvés par leurs généreux efforts de la première mi-temps, allaient accuser une nette baisse de régime ce dont profita l'équipe nationale pour prendre le match à son compte.Tant et si bien qu'elle réussi à se créer tois ou quatre bonnes occasions de but et donc de sceller définitivement le sort du matchà son avantage. Mais la transversale qui repoussa une tête de Chikhaoui, la double erreur de l'arbitre qui priva les notre d'un but régulier tout en accordant un pénalty inexistant au Cap vert (mais même en l'absence de faute, S. BenYoussef aurait dû éviter le tacle qui était à la fois inutile et très risqué dan ce genre de situation) ont en voulurent autrement. Le ratage monstre de Rejaibi en fin de match qui dilapida une belle opportunité de but n'a pas permis à nos représentants de changer le cours qui durent ainsi se contenter du petit point du nul. L'amertume de Leekens A l'issue de la peu convaincante sortie de ses protégés Leekens, pour une fois, car il ne nous a pas habitués par le passé à des déclarations aussi accablantes à l'encontre de ses joueurs, s'est déclaré non satisfait de la prestation des siens : « depuis notre arrivée en Guinée Equatoriale notre travail a été perturbé par des facteurs que d'aucuns connaissent et sur lesquels il serait inutile de revenir. Mais je reconnais que nous n'avons pas fourni le match escompté de nous. Durant la première mi-temps, nous étions à côté de la plaque. Après la reprise l'équipe s'est certes ressaisie contre une bonne équipe du Cap-Vert, très dangereuse sur les contres mais nous pas été jusqu'au bout de nos intentions en partie à cause de l'arbitrage. Nous fûmes lésés par le réfree togolais qui a accordé un pénalty inexistant à l'adversaire avant de nous refuser un but régulier. Ceci étant, Je suis conforté par le rendement de Mancer lequel, et au-delà du but qu'il a réussi, fut l'auteur d'une probante sortie. Toujours-est-il que dans notre groupe où le statut quo prime, tout reste à faire pour les quatre équipes. Nous sommes tenus de nous reprendre contre la Zambie en remportant une victoire qui nous vaudra de mettre un pied dans le 2ème tour. Mais il nous faut, pour ce faire, remédier aux lacunes entrevues. » a-t-il remarqué à l'issue de ce match d'ouverture qui nous laissa sur notre faim.