Accusé au départ d'escroquerie et de trafic d'influence, Samir El wafi qui avait comparu le 23 avril devant le tribunal de première instance, avait nié les faits qui lui sont reprochés et révélé des faits nouveaux de nature à donner à l'affaire d'autres dimensions à caractère criminel. Raison pour laquelle et après un long délibéré, le tribunal avait décidé de se dessaisir du dossier pour la chambre criminelle. Les avocats de la défense s'attendant à un acquittement de leur client étaient étonnés d'une telle décision et avaient illico interjeté appel. Dès lors l'affaire a pris une autre tournure, devant l'imbroglio juridique et l'enchevêtrement de faits et de personnages. Saisie du dossier, la cour d'appel a fixé l'audience au 12 mai prochain pour l'examen des moyens soulevés par les avocats de la défense pour étayer leur demande. Nous y reviendrons.*