C'est ainsi que le poison, insidieusement, vient s'instiller dans la tête de nos enfants, via un endoctrinement subversif, et une manipulation, qui ne dit pas son nom, venant pervertir leur imaginaire, à un âge où celui-ci est encore friable, et susceptible d'être remodelé à volonté, par tous ceux qui ont tout intérêt à s'en emparer, pour le façonner à leur guise, selon un moule idéologique qui flirte avec le radicalisme le plus outrancier, mâtiné d'un extrémisme meurtrier, censé « baliser » le chemin du Jihad, jusqu'à son triste accomplissement... Proies faciles parce que fragiles, que l'ignorance de la « chose » religieuse, peut faire basculer, un jour ou l'autre, si l'on n'y prenait garde, vers ces rives, autrement risquées, du fondamentalisme conduisant vers Daech, et tous ces enfers pavés de bonnes intentions, satellitaires de l'EI, et autres gens de « bonne compagnie », issus du germain, les nouvelles générations qui se voient offrir, en guise « d'étrennes », des ouvrages, à pseudo-vocation religieuse, très peu recommandés, serviront à propager la « peste et le choléra », dans le climat délétère qui a pu sévir, dans le sillage de la défunte Troïka, qui aura, hélas, eu le temps, de semer à tout vent ; suffisamment en tout cas pour gêner, aujourd'hui encore, aux entournures. 25 tonnes de livres « Takfiristes », découverts à Mahdia, cela laisse songeur... Car ces livres, s'ils n'avaient pas été saisis à temps, seraient allés alimenter les écoles et les lycées, ainsi que les mosquées de la région, pour y étendre leur sale propagande, à relents « wahhabite », avec le risque d'influencer, négativement de jeunes adolescents, qui subiront ainsi, sans en saisir les véritables enjeux, une dangereuse métamorphose, qui les conduira tout droit vers l'enfer... Ce serait le responsable de l'association : « Sanabel El Khir », née en 2013, et fort heureusement dissoute en 2014, qui serait derrière l'opération, puisque les livres devaient transiter par son entrepôt, avant d'aller rencontrer leur jeune « public »... Ce qui pose encore une fois, et pas qu'en filigrane, l'épineux problème de ces associations, aux financements plus que douteux, ayant essaimé comme des champignons depuis 2011, profitant de l'aubaine de l'après-révolution pour accomplir leur travail de sape, dans l'objectif de détruire les fondements de la société tunisienne, tournée vers la modernité et vers l'ouverture à l'universel, et qu'ils voudraient entraîner, dans un schéma sclérosé et obscurantiste, qui en dénaturerait les strates les plus profondes. Nous en recueillons l'usufruit. Pour avoir été par trop magnanimes... Mais il paraît que nos « chers enfants » ont fait repentance...