La retraite pose problème dans beaucoup de pays pour devenir un problème quasi-international. La Tunisie qui a démontré son expérience dans l'organisation des congrès internationaux pourrait lancer l'idée d'organiser un congrès international ayant pour thème « Echange d'idées sur les problèmes des retraités ». En cas de réponse positive de la part de certains pays concernés, le dit congrès pourrait se tenir au mois de Décembre 2015 ou Janvier 2016. En effet, la recherche en Tunisie pour d'une augmentation de l'âge de sortie à la retraite, a été précédée par plusieurs expériences dans le même sens dans de nombreux pays, surtout européens. Certaines personnalités du monde politico-économique ont voulu trouver une solution à ce délicat problème. Certains préfèrent maintenir l'âge de 60 ans, d'autres pensent à 62 ans et certains vont jusqu'à 65 ans. Actuellement, avec le développement de toutes les technologies, à l'âge de 60 ans les techniciens, à la tête de leurs emplois, peuvent faire bénéficier le pays de leurs compétences. Leur passage à la retraite risque de priver le pays de leurs expériences accumulées durant des décennies. Perdre leurs importantes contributions dans les différents domaines alors qu'ils ont atteint l'âge de la sagesse et de l'extrême maturité, est nuisible à la nécessaire transmission du savoir d'une génération à une autre. Comme solution intermédiaire, il est préférable de porter l'âge de la retraite à 62 ans. Au cours des deux années supplémentaires, chaque responsable qui doit quitter son service aura l'obligation de consacrer une partie de son temps et de son travail à organiser des séances de formation au profit de ceux qui doivent le remplacer. Noureddine Elloumi
