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Logement et promotion immobilière: La rareté des réserves foncières, à l'origine des problèmes, selon les spécialistes
Publié dans Le Temps le 22 - 11 - 2015

A défaut de terrains à bâtir dans les villes de la banlieue nord de Tunis, notamment celles de la Goulette, Khéreddine et Kram, les promoteurs immobiliers procèdent à l'acquisition d'anciennes propriétés à prix forts, qu'ils démolissent afin de se servir de leur site comme terrains pour la construction de nouveaux immeubles de haut standing.
Plus de vingt projets du genre ont été réalisés ou sont en cours de réalisation durant les trois dernières années.
Selon des architectes contactés par «Le Temps », la rareté des réserves foncières couvertes par les plans d'aménagement urbain des villes alimente la spéculation foncière et encourage, en même temps, la construction anarchique, alors que pour y remédier des solutions simples existent. En effet, ne pouvant pas accéder à des terrains à bâtir dans les zones urbaines, les gens s'orientent vers les terrains situés en dehors des plans d'aménagement urbain des villes.
Les services du ministère de l'équipement et de l'habitat admettent que 37% des logements en Tunisie sont des constructions anarchiques, soit plus d'un million et 100 mille logements, bâtis dans des zones ne se situant pas dans les plans officiels d'aménagement urbain.
L'architecte Walid Ben Ahmed a signalé que de nombreuses cités et zones d'habitations nouvelles comme la cité de Bahr Lazreg, entre la Marsa et la Soukra, ou encore la cité d'El Mallaha, à Radès, ont été construites sur des zones agricoles et des terrains vagues ne possédant pas le caractère de zone urbaine et situées à l'extérieur des plans d'aménagement urbain et elles sont constitués, non pas de logements rudimentaires comme c'était autrefois les logements anarchiques, mais de palais, de grandes villas et d'immeubles modernes, cependant elles n'ont pas été aménagées au préalable et sont dépourvues des équipements collectifs, comme les canalisations et les réseaux d'assainissement, et réclamant des programmes spécifiques pour leur aménagement sur des bases solides et étudiées, sans compter leurs retombées négatives sur l'environnement et l'esthétique des villes.
Il a souligné que tous ces problèmes auraient pu être facilement évités, en incorporant ces zones dans les plans d'aménagement urbain de manière à leur conférer le caractère de zone urbaine et ouvrir ainsi la voie à leur aménagement préalable et à leur équipements sur le plan des canalisations et du réseau d'assainissement, de sorte qu'une simple décision administrative ne coûtant rien à l'Etat aurait permis de se passer d'innombrables difficultés très coûteuses.
Aussi, l'accent est mis sur la nécessité de procéder à la révision des plans d'aménagement urbain des villes, spécialement les villes du Grand Tunis, de manière à y incorporer les zones périphériques n'y faisant pas partie. Il faudra aussi repenser les réglementations en rapport afin de les adapter aux exigences de l'évolution avec la participation des milieux concernés notamment les architectes. Le plan d'aménagement de la ville de Tunis ou celui de la ville de l'Ariana datent de 1994. Des réglementations relatives à l'aménagement urbain remontent à 1970
Les spécialistes, autant que les responsables estiment que le gel des plans d'aménagement urbain est à l'origine de la rareté des réserves foncières situées dans les zones faisant partie des plans d'aménagement urbain, compte tenu de l'épuisement des réserves disponibles qui s'y trouvaient en raison de l'accroissement de la demande. Cette situation a alimenté et alimente encore la spéculation foncière et favorise la tendance à la hausse des coûts et des prix des nouveaux logements. Le mètre carré de terrains à bâtir dans les zones urbaines dépasse 1500 dinars alors que le prix du mètre couvert atteint 2500 dinars dans des zones d'habitation ordinaires, sans parler des zones huppées, de sorte que le prix d'un nouvel appartement ordinaire de 80 mètres carrés dans une zone d'habitation ordinaire s'élève à plus de 200 mille dinars.
La pression s'est étendue aux zones situées en dehors des plans d'aménagement urbain et ne possédant pas le caractère de zone urbaine comme la zone de Bahr Lazreg où le mètre carré de terrains à bâtir, négocié, jadis, à 60 dinars, est vendu actuellement au prix de 400 dinars.


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