La station d'assainissement d'Al Attar (Sidi Hassine Essijoumi), la plus grande station du pays qui bénéficiera à plus d'un million d'habitants est entrée en exploitation hier. Il s'agit de la première partie de cette station, dont la capacité de traitement quotidien est estimée à 30 mille m3 et sera portée à 60 mille m3, après le parachèvement de la deuxième partie en 2016, ce qui permettra de couvrir toutes les agglomérations de la région ouest de Tunis (La Manouba, Oued Ellil, Douar Hicher et Sidi Hassine Essijoumi...), selon les responsables de projet. Cette station, dont les coûts s'élèvent à 40 MD, est financée par la Banque Mondiale grâce à un crédit. Le projet porte sur l'installation d'un système de transfert des eaux usées vers la station d'assainissement (près de 16 km de canaux), de deux stations de pompage et d'un système de transfert des eaux traitées (25 km de canaux), vers les périmètres irrigués et les lacs collinaires. «La création de cette station permettra d'améliorer la qualité de vie des habitants du district de Tunis et de répondre aux besoins des agriculteurs en eau d'irrigation, a fait savoir dans une déclaration à la presse, le ministre de l'Environnement et du Développement durable Néjib Derouiche. IL a ajouté que « l'année 2016 sera marquée par le démarrage de 31 autres stations d'assainissement dans les différentes régions du pays, dont 16 seront réalisées dans les régions intérieures ». De son côté, le chef du projet Fethi Mahri a souligné que l'exploitation de cette station allègera la pression a laquelle sont soumises la station d'assainissement de Choutrana (La Soukra) et Sabkhet Essijoumi qui n'accueillira désormais que les eaux pluviales. La réalisation de la station Al Attar dont les travaux ont démarré en 2007, est demeurée bloquée, pour redémarrer à mi-2015.