Dans cette affaire, il s'agit d'un jeune impliqué condamné à 17 ans pour détention, usage et distribution de stupéfiants. La loi 52 de 1992 réprime sévèrement, aussi bien la distribution que la distribution de stupéfiants. Ceux qui déplorent la peine d'un an de prison pour les consommateurs arguent que c'est en prison qu'un jeune primaire apprend la délinquance. Toutefois et concernant la distribution, la peine est plus sévère et peut atteindre 20 ou 30 ans si elle est pratiquée en bande, qui constitue une infraction d'association de malfaiteur, considérée en tant que crime. Là également la loi doit être réformée, selon la plupart des juristes et criminologue, car la différence est énorme, entre le grand trafiquant de stupéfiants et le petit dealer qui vend quelques petits cachets à la sauvette. C'est le cas du jeune homme dans la présente affaire qui purge actuellement une peine de 17 ans de prison. Là aussi , c'est le cas du suivi et du traitement de ces jeunes délinquants qui est sur la sellette. Le père a lancé un cri de détresse à travers le médias en ces termes : « Mon fils est né en décembre 1981 à Douar Hicher. Il a été arrêté par la police en juillet 2012, suite à son accusation de détention et distribution de stupéfiants. La police est venue l'arrêter chez moi, et elle ne l'a pas ménagé. Torturé il a été transporté à l'hôpital, où il a été mis sous soins intensifs. Il souffrait de douleurs au niveau de sa jambe gauche. Le médecin traitant a constaté de fortes lésions sur plusieurs parties de son corps. Après avoir passé quelques jours à la prison de Mornaguia il a été ramené à la prison de Mornaguia. Mais sa jambe lui faisait de plus en mal. Son état a empiré, et il a été abandonné à son sort. Le manque de soin lui causé la perte de mobilité de sa jambe. Entré dans une phase de désespoir, il a observé une grève de la faim et au bout de laquelle il a failli passer de vie à trépas. Mon fils est actuellement sur un fauteuil roulant. La première que je l'ai visité après la grève de faim qu'il avait observée, il était méconnaissable. Je suis dans l'impasse et je ne sais plus quoi faire pour sauver mon fils. Je demande aux autorités et à la Justice d'intervenir dans ce sens ». Ce jeune homme peut-il espérer un jour reprendre une vie normale, se réhabiliter et s'insérer dans la société ?