Tout indique que la situation a atteint la cote d'alerte au sein de la Fédération Tunisienne des Echecs (FTE) où le président du Bureau sortant est en train d'agir en maître absolu et de dicter sa loi. En effet, tout en maintenant son refus de se conformer à la légalité exigeant l'organisation, dans les plus brefs délais, de l'Assemblée générale ordinaire élective comme le stipulent les statuts de la FTE, Yosri Daly, ledit président sortant, opterait pour la fuite en avant. Pourtant, les services concernés au ministère de la Jeunesse et du Sport sont au courant de tout le manège après avoir reçu la pétition signée par plus de 30 responsables de clubs et par la lettre des membres du staff technique. Les autorités de tutelles auraient pris, déjà, la décision de bloquer les virements et les comptes de ladite fédération, mais quelque chose semble freiner la décision par écrit fixant la date de ladite AGO élective. Ceci semble avoir encouragé, le président sortant à jouer ses dernières en tentant des coups de force d'intimidation envers tous ceux qui l'ont critiqué ou exigé la tenue de cette fameuse Assemblée. Ainsi, après avoir bloqué de fait le paiement des responsables du staff technique et les correspondances téléphoniques de menaces aux responsables des clubs « opposants », M. Daly a franchi le mur du son en adressant, hier, un avis par huissier de justice à Wajdi Chouari l'accusant, ni plus ni mois, de vols de pendules de jeux d'échecs, sachant que M. Chouari est responsable du Club de Bouhjar et se trouve être une des plus actifs contre les pratiques du président sortant. Maintenant que les choses semblent atteindre un point de non retour, il est utile de rappeler que M. Daly, du temps du régime de Ben Ali, il avait usé de sa qualité de membre de la sécurité présidentielle pour que son fils, sans aucun niveau échiquéen, parte au Botswana, accompagné de ses deux parents pour la somme exorbitante de plus de 20 mille dinars. Et les archives au sein du ministère attestent de cela. A noter que Yosri Daly a été limogé desdits services de sécurité en 2011.