Les chacals aussi. Et ils ont de surcroit un dénominateur commun : ils puent à vingt- mille lieux à la ronde. Et sont toujours à la solde d'une quelconque instance, aussi obscure qu'ils le sont eux-mêmes ; laquelle nourrit immanquablement des desseins, fort peu recommandables, pour accepter d'avancer à visage découvert, lorsqu'il est plus facile de manipuler ses piteux pions, à distance très respectueuse, avant de s'en laver les mains, une fois le travail de sape accompli. Vendus à très vil prix, et ayant perdu tout ce qui fondait leur humanité en chemin, ils avancent d'un pas allègre vers cet enfer qu'ils veulent instaurer sur terre, et dont ils constituent les meilleurs ambassadeurs... Des suppôts de Satan, son engeance du diable, la lie de la terre en somme, qui tue, assassine, et brûle impunément, au nom de Dieu puisque s'en réclamant sans vergogne, alors qu'ils ne font que fouler aux pieds, de jour en jour, son message de paix, universel. Un soldat n'est pas mort pour rien. Vingt contre un, ce n'est pas, à proprement parler, un combat à la loyale. Ce n'est, d'ailleurs pas un combat. Mais c'est sûrement une guerre. Cela est indéniable. A mener sans merci, contre le terrorisme et les terroristes qui ont pu penser un jour, qu'ils en sortiraient vainqueurs. Non. Sâad Ghozlani n'est pas mort pour rien. Ni tous ceux qui sont tombés pour leur drapeau. Parce que leur combat est légitime, et parce que le mal, même s'il perdure, se casse toujours les dents sur la force, pure et dure du bien qui n'a pas à rougir de ses faits et outrages, le front toujours haut et fier, les chacals perdront la bataille. Les hyènes aussi.