Mais qui réussira à trouver la recette miracle? Oui, cette recette là qui permettra à toutes les économies de se reprendre en main, et de permettre ainsi aux différents Etats de poursuivre leur programme de développement. Tout fonctionne au ralenti, aussi bien à l'échelle local des pays, que régional et voire continental depuis la sévère crise de 2009. Alors que tout le monde attend une quelconque reprise, les divers gouvernements et banques centrales semblent avoir utilisé toutes les ressources afin de susciter un nouveau redressement en toute autonomie. Que l'on soit de la catégorie des pays dits « développés » ou encore « émergents », aucun pays n'y échappe, la dégradation est partout, la croissance est en panne et le volume des exportations ne suit plus le volume de la production. Dans ce climat, l'index du climat global des affaires de l'Institut Markit est revenu à son plus bas niveau depuis 2009. A cette cadence, le Fonds monétaire international (FMI) a revu sa prévision de croissance du PIB mondial pour 2013, la ramenant de 0,2, soit 3,1%. Le FMI souligne la profonde récession dans laquelle est plongée la zone euro (-0,6%), une croissance nettement plus faible que prévu dans les principaux marchés émergents et les effets inhibiteurs de croissance des coupes dans les dépenses fédéral aux Etats-Unis. En 2014, l'économie mondiale devrait croître de 3,8% mais seulement de 0,9% dans la zone euro. Selon Jörg Asmussen, membre du directoire de la BCE, la prochaine décennie sera marquée par de douloureux processus d'ajustement en Europe et une une réduction drastique des dépenses publiques sera indispensable. Reste à savoir si les gouvernants auront la perspicacité et la volonté nécessaire pour mettre en oeuvre ces politiques d'austérité. Les récentes données économiques mondiales ne donnent que peu d'espoir : – en Europe, les ventes de voitures sont au plus bas depuis 20 ans et les perspectives mondiales s'assombrissent ; – la croissance du PIB chinois est tombée au 2ème trimestre à 7,5% sur un an après 7,7% au 1er trimestre ce qui, au regard de la croissance de sa population, équivaut pour ce pays à une stagnation. Ces indices peu reluisants témoignent un regain de « fatigue » économique après tant de considérables programmes pour stimuler l'économie sont proprement déprimants. Il faut s'attendre à de fortes turbulences sur les marchés financiers.