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Changements climatiques en Tunisie : Comment réduire ses effets ?
Publié dans L'expert le 23 - 11 - 2017

*Les ressources en Tunisie sont en baisse, les déficits en hausse
*Rareté des ressources, surexploitation, surconsommation, inefficience des réseaux, fragilité des écosystèmes, déficit de la balance agro-alimentaire, diminution des précipitations, augmentation des besoins, augmentation des période de sècheresse.
*Le changement climatique impacterait la production agricole, la santé, le tourisme, les infrastructures et l'habitat en raison de la fréquence et l'intensité des inondations et de la sécheresse.
*Le Congrès des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP21) sera organisé du 30 novembre au 11 décembre 2018 à Paris.. Comment bénéficier de la coopération??
* L'énergie renouvelable créatrice d'emplois, génératrice de richesses…alternative de développement durable
Inondations, sécheresse, incendies, glissements de terrain, tremblements de terre, secousses telluriques, désertification, érosion des côtes et incendies de forêts : les catastrophes et menaces naturelles ne manquent pas en Tunisie.
Les pluies torrentielles qui se sont abattues récemment sur le Sud du pays ont été, et demeurent, au cœur de l'actualité.
La Tunisie souffre du changement climatique. Il s'agit :.
– D'une part, de la sécheresse, des étés plus chauds, plus fréquents…
– D'autre part, des inondations… plus fortes, doublées de pluies intenses… outre les phénomènes indiqués.
*Comment réduire les effets du changement climatique ? : Les catastrophes, survenues en Tunisie, ont prouvé que notre pays n'est pas à l'abri des risques naturels. Les inondations, qui se sont abattues, sont encore ancrés dans les mémoires..
L'utilisation des énergies renouvelables serait- elle parmi les principales solutions , eu égard à la rareté des sources d'énergie traditionnelle, la dépréciation du dinar et surtout la hausse continue des prix de l'énergie fossile?.
Intempéries… : Retour sur une véritable situation de crise.
Les pluies diluviennes, tombées dans le sud-est de la Tunisie ont provoqué des inondations. D'importantes quantités de pluies ont été enregistrées, notamment, à Médenine , Djerba, Zarzis, Ben Guerdène, Tataouine et Mareth .
Des dommages matériels et humains ont fait remonter à la surface la fragilité des infrastructures, notamment dans les régions défavorisées. Outre les dégâts enregistrés, plusieurs voix se sont élevées pour demander où en était les préparatifs du gouvernement face à ce qui s'est passé.
Les eaux ont emporté plusieurs citoyens, infiltré les demeures et les commerces, et endommageant les véhicules. Suite à quoi, des habitants ont été portés disparus. Mais, l'événement qui a fait couler le plus d'encre fut l'accident de voiture transportant le délégué de Matmata et le chef du poste de la Garde nationale, ainsi qu'un adjudant.
Toutefois, les pertes matérielles ne sont pas moindres car plusieurs routes ont été coupées dans, pratiquement, toute la région. Les maisons ont été inondées, l'eau potable a été, également, coupée dans le gouvernorat de Gabès. Une situation désastreuse qui s'élève au rang d'une catastrophe naturelle..
Or, les pluies très importantes ne sont pas un fait exceptionnel en Tunisie; chaque année, dans quelques régions du pays, des orages d'une violence particulière peuvent déverser des trombes d'eau en un laps de temps très court.
il ne s'agit pas seulement des ressources hydrauliques..c'est un phénomène global et total qui s'inscrit dans le cadre du réchauffement ou aussi « changement climatique ».
Les énergies renouvelables permettraient-elles de répondre aux défis du réchauffement climatique, aux besoins de la population actuelle, et ceux des générations à venir.?!… .
La Tunisie face au changement climatique…Comment faire ?!
La Tunisie est située dans une zone particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique. Cela est d'autant plus grave que cette zone est marquée par la disparité des niveaux de richesses, la multiplication des conflits et le déficit de gouvernance, particulièrement au sud de la Méditerranée.
En Afrique, sept des dix pays les plus menacés au monde sont africains ,selon l'indice de vulnérabilité au changement climatique publié par l'Atlas 2015 du « climate change and environnemental risk ».
En effet, la Tunisie est face à :
*Une terre sismique : Contrairement à la croyance commune qui se représente, la Tunisie repose sur le plan tectonique. D'après les spécialistes tels que Paskoff, la Tunisie relève de la tectonique des plaques. Elle est en relation avec l'affrontement de deux plaques, celle de l'Afrique et celle de l'Eurasie, la première remontant vers la deuxième avec une vitesse d'environ 1 à 1,5 cm par an. Les tremblements de terre en Tunisie s'expliquent aussi par la présence de certaines failles actives.
La Tunisie, pays appartenant au monde méditerranéen qui connaît le risque séismique, n'est pas épargnée. Les régions qui ont connu des tremblements de terre sont Tunis, Ben Arous, Nabeul, Bizerte, , Le Kef, Jendouba, Sidi-Bouzid, Tozeur et la liste n'est pas complète. Et surtout la région du Sahel, à Monsatir et récemment au gouvernorat de Mahdia : 3 secousses en moins de 48 heures.
*Les incendies : L'été dernier a été marqué par des incendies ..: 2000 hectares ravagés par les incendies avec des dégâts matériels considérables.. Le gouvernorat de Jendouba a fait face à une quinzaine de grands incendies de forêts …Plusieurs autres gouvernorats ont été touchés par les feux de forêts. Idem à Kairouan, où un incendie a causé la perte d'une quantité non négligeable d'arbres forestiers .Même situation au Kef, où un incendie s'est déclaré au Mont Bouali .Au total 38 incendies ont été déclenchés à Jendouba, Béja, Bizerte, le Kef, Zaghouan, Kairouan et Siliana, …., Ce phénomène a été observé, selon la même source, à cause de la hausse des températures et du réchauffement climatique.
*L'érosion des sols : Plusieurs facteurs favorisent l'érosion des sols en Tunisie. Le climat méditerranéen caractérisé par des contrastes saisonniers marqués, pluviométriques ou thermiques, est très agressif. En effet, pendant la saison chaude et sèche, les sols ont tendance à se fendiller surtout lorsqu'ils sont argileux, ce qui favorise leur érosion pendant la saison fraîche, lorsque s'abattent des pluies concentrées et abondantes, de caractère torrentiel.
Pendant l'été, les sols asséchés peuvent être affectés par la déflation éolienne, surtout au Sud du pays, suite au remplacement de la charrue traditionnelle par la charrue polydisques. Ce nouvel outil, signe d'une mécanisation plus poussée, pénètre profondément dans le sol, creuse des sillons plus profonds et favorise par-là l'érosion éolienne.
*L'érosion des plages : En outre, le prélèvement sur les plages du sable et des galets pour satisfaire les besoins incessants de la construction, a accéléré la récession des plages suite à la destruction de la dune bordière. Les exemples de plages qui accusent une érosion importante ne manquent pas.
Premier exemple, les plages de Jerba et de Zarzis : les plages de Jerba ont été soumises à une sévère érosion . Sur presque toute la côte nord-est de l'île le retrait est rapide.
La conjoncture est également critique sur la côte sud-orientale de Jerba où, en certains endroits, la plage a déjà complètement disparu . Au nord de Zarzis, deux secteurs montrent des indices incontestables de recul.. l'un au Sud, l'autre à proximité de la zone des hôtels de Zarzis où des constructions sont touchées par l'érosion des vagues.
Deuxième exemple, les plages du golfe de Tunis : toutes les plages du fond du golfe de Tunis ont connu, jusqu'à une époque historique récente, un bilan sédimentaire largement excédentaire qui a favorisé leur engraissement
Le plus inquiétant c'est que, dans l'ensemble, ce sont les régions les plus densément peuplées qui sont les plus menacées. La région de Tunis et de Sfax viennent en tête de ce point de vue car la fragilité et la dynamique du milieu n'ont pas été toujours considérées dans les travaux d'aménagement et ont été souvent accentuées par ces travaux.
L'énergie propre( telles que l'énergie solaire, éolienne, le dessalement de l'eau…)constitue une nouvelle alternative, synonyme de développement durable. Mais les ressources hydrauliques restent un défi majeur.. la région est confronté à un grave problème de sécheresse…
La Tunisie a-t-elle réussi dans sa gestion de l'eau. Notant que les rapports des organisations mondiales ont relevé une pénurie exorbitante???.
Gestion des ressources hydrauliques: Entre croissance et surconsommation ??…
La mobilisation des eaux par les barrages et les forages ainsi que par les eaux non conventionnelles permet de retenir la disparité entre les régions .
Le transfert d'eau d'une région à une autre pour des raisons de solidarité nationale ne fait qu'appauvrir des régions et généraliser la pénurie d'eau absolue et ne permet guère de résoudre les problèmes des autres régions déficitaires.
De plus, ce transfert pourra être remis en cause avec les besoins de décentralisation.
En considérant la moyenne des apports annuels, seule la région de Béja est excédentaire. Par contre, la situation sous conditions de changement climatique va s'aggraver davantage, et la seule opportunité sur laquelle il va falloir travailler dans le futur est le transfert pour la valorisation des eaux des périodes pluvieuses qui sont appelées à s'accentuer.
La fragilité de l'agriculture pluviale est aussi confirmée surtout pour l'exportation de l'huile d'olive qui à elle seule, représente 40% des exportations.
A cela, il faudra rappeler l'inefficience de l'infrastructure de l'eau et tout particulièrement celle de la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (Sonede) qui montre que, sur les 15 dernières années, la population desservie par la Sonede a augmenté de 16% alors que le volume prélevé au milieu naturel a augmenté de 56,2% alors que les pertes dans les réseaux ont évolué ces dernières années.
Tout ces phénomènes conjugués prouvent au fait que le déficit de la balance agro-alimentaire ne fait que se creuser. Ce déficit exprime aussi l'interdépendance entre les activités économiques (production, consommation...) et l'usage des ressources naturelles.
Il est clair que cette gestion intégrée est une utopie. Compte tenu de ce qui précède, le gouvernement est appelé à :
– Créer des synergies et une cohérence politique entre les agendas des changements climatiques et de l'eau et des différents usages grâce à des opportunités de dialogue multipartite formellement reconnues où le rôle de l'eau dans la mise en œuvre des engagements de la Tunisie à l'international peut être abordé de manière adéquate;
– La gestion intégrée des ressources en eau devrait évoluer vers la gestion globale du compte de l'eau, en transformant les événements extrêmes en opportunités et la mise en œuvre du concept d'une alliance de cinq doigts entre l'eau, l'énergie, l'alimentation, la santé et l'éducation comme «moteur» social pour la résilience.
– Mettre en œuvre un plan d'action prioritaire pour la résilience climatique des ressources en eau ou un plan national d'adaptation de l'eau reposant sur une nouvelle approche de gouvernance, des mesures technologiques et institutionnelles résilientes au changement climatique, ce qui implique un besoin imminent d'une nouvelle politique agricole. Cela en ce qui concerne les ressources hydrauliques.
Mais le problème est plus large… Il s'agit d'un changement climatique: quel impact et quelles solutions pour la Tunisie ? la Tunisie est -elle dans une phase de transition vers les énergies renouvelables ???!.
Energies renouvelables : des projets en cours, mais, insuffisants ?!…:
Face à ces différents défis, il est clair que la Tunisie doit mettre en oeuvre une stratégie énergétique qui peut répondre à la croissance continue de la consommation d'énergie primaire, en particulier, dans le contexte actuel de volatilité des prix du pétrole. L'utilisation des énergies renouvelables apparaît comme une option essentielle. Vu que le soleil est une source abondante en Tunisie, l'énergie solaire peut être proposée comme une solution pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis des sources de combustibles fossiles importés et de contribuer, en même temps, à la protection de l'environnement.
L'approche du développement durable figure dans la conservation de l'équilibre général et de la valeur du patrimoine naturel. Les énergies renouvelables répondent parfaitement à cette condition, étant donné qu'il s'agit d'énergies propres, non polluantes et ne produisant pas de gaz à effet de serre. Il faut donc préciser qu'en produisant de l'électricité grâce aux énergies renouvelables, on réduit la part d'électricité produite par les centrales énergétiques traditionnelles, conduisant directement à produire moins de déchets radioactifs à gérer par les générations à venir.
La société tunisienne d'électricité et de gaz souffre de divers problèmes…un déficit dont la presse nationale ne cesse d'en parler. Par ailleurs, il y a des projets en cours, tels que :
A Sfax : les travaux de construction de la station de dessalement d'eau de mer débuteront en 2018. L'usine sera dotée d'une capacité de traitement journalière de 200 000 mètres cubes (m3) et s'étendra sur une surface de 20 hectares dans la délégation de Sfax Sud. Le projet d'un coût global de 480 millions de dinars (197 millions $) sera financé par un prêt de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et s'achèvera en 2020.
Il devrait permettre à la région, qui dépend, notamment pour sa fourniture en eau, des eaux de surface transférées depuis le Nord du pays, de développer son propre réseau d'approvisionnement en eau potable et de renforcer le système d'exploitation de ses ressources souterraines.
A Kébili : l'idée du projet, dénommé « TuNur », a été proposée par la société britannique « Nur Energie » depuis 2012 lorsqu'elle avait déposé une demande d'autorisation auprès du ministère de l'Energie mais depuis aucune avancée n'a été enregistrée. Les discussions autour de ce projet ont été reprises.. La société britannique « Nur Energie », spécialisée en énergies renouvelables, projette de construire, à Rjim Maâtoug (gouvernorat de Kébili), une centrale de production de l'électricité à partir de l'énergie solaire.
Cette centrale solaire, qui sera aménagée sur une superficie de 25 mille hectares, sera la plus grande du monde avec une capacité de production de 4500 mégawatts d'électricité. Les promoteurs du projet se sont dit prêts à faire bénéficier la Tunisie gratuitement, d'une partie de la production d'électricité du projet qui lui apportera des gains d'une valeur de pas moins de 300 MD par an et fera de la Tunisie le plus grand exportateur d'énergie solaire dans la région.
* Pour récapituler : Rareté des ressources, surexploitation, surconsommation, inefficience des réseaux, fragilité des écosystèmes, déficit de la balance agro-alimentaire, diminution des précipitations, augmentation des besoins, augmentation des période de sècheresses, sont tous des éléments sur lesquels les décideurs politiques et les parties prenantes doivent travailler main dans la main dans les domaines de l'eau et du climat pour assurer le découplage entre la croissance et la surconsommation et surexploitation de ressources naturelles et tout particulièrement des ressources en eau. Sans cela, le développement en Tunisie sera compromis.
Les menaces du changement climatique ne seraient pas seulement économiques mais aussi et surtout sociopolitiques et sécuritaires. Elles affecteraient en particulier les populations et les régions les plus vulnérables dans un environnement géopolitique mouvementé. L'impact est encore plus prononcé lorsqu'il est accompagné d'un déficit de gouvernance à une phase de transition politique prolongée et de crise socio-économique aigue alimentée par la surenchère, le corporatisme et le régionalisme.
Enfin …
Les ressources de l'énergie en Tunisie sont en baisse : Selon les chiffres rendus publics, en septembre 2017, par la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), la production de phosphate a baissé de 40 à 50%, en raison des interruptions répétées d'extraction. Par ailleurs les déficits sont en hausse : le prix du pétrole a augmenté, le dinar s'est déprécié, les recettes fiscales prévues n'ont pas été réalisées, la croissance est lente. … .Le gouvernement tarde à mettre en œuvre les mesures correctives nécessaires.
Conjuguer l'héritage du passé, les contraintes du présent et les exigences du futur, pour relever les défis du CC, implique une approche globale, prospective et inclusive ainsi qu'une action volontariste et solidaire s'inscrivant-au quotidien- dans la durée.
Notons enfin, que le Congrès des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP21) sera organisé du 30 novembre au 11 décembre 2018 à Paris. Il a pour objectif de parvenir à des engagements pour la limitation de l'augmentation de la température moyenne mondiale à moins de 2°C à la fin du siècle, comparativement à l'ère préindustrielle, et le financement ,à cet effet de 100 milliards $ par an d'ici à 2020 au profit des pays en développement.
L'investissement des énergies renouvelables facilitera le recours aux financements sous forme de fonds verts dans le cadre de cette coopération internationale. Ce qui permettra de suivre le chemin du développement durable, de s'intégrer dans une approche de croissance verte, de réaliser la sécurité énergétique et la création d'emplois verts.


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