Dans un statut publié monsieur Aram Belhaj precise que FMI: il faut vraiment se méfier!!! Lors d'une interview téléphonique avec Bloomeberg hier, le chef de mission du FMI en Tunisie a fait comprendre que: 1/Le Dinar devra encore déprécié pour avoir un taux de change réel équilibré (sans pour autant préciser le degré de cette dépréciation pour ne pas choquer l'opinion publique!); 2/La diminution des réserves de change est notamment du au report de déblocage de la 3ème tranche du crédit FMI ainsi qu'au retard d'émission de l'emprunt obligataire déjà programmé (pourtant, actuellement, la sortie de la Tunisie sur les marchés internationaux ne pourra être que catastrophique!); 3/La faiblesse au niveau des réserves de change n'envoie pas un signal que le pays traverse une crise monétaire majeure (pourtant, le Dinar a enregistré une chute libre, notamment par rapport à l'euro en 2017!); 4/La balance commerciale est en train de s'améliorer, ce qui va permettre à la Tunisie d'aller petit à petit vers le flottement, et donc vers une dépréciation supplémentaire de son taux de change (pourtant, le passage au flottement dans les conditions actuelles sera un acte suicidaire!); 5/Si la Tunisie veut drainer des Investissements directs étrangers et développer ses exportations, la voie la plus facile est de compter sur un taux de change réel compétitif (pourtant, ce n'est guère la bonne stratégie de long terme pour intégrer efficacement les chaînes de valeurs mondiales!);