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Faut-il attendre la semaine des cinq jeudis ?
Publié dans L'expert le 23 - 03 - 2019


Stratégie de modernisation de la Fonction publique
Faut-il attendre la semaine des cinq jeudis ?
L'administration est, certes, le gardien du temple et elle a droit de tout vérifier, pour éviter les dérapages et les infractions. Toutefois, elle est devenue encore plus lente pour prendre les décisions qui s'imposent, avec des procédures interminables et des attentes qui désespèrent les plus perspicaces parmi les promoteurs et les jeunes investisseurs. L'Etat tente de faire progresser les choses, mais les réticences et les obstacles demeurent… alors qu'il n'est que temps pour mettre fin aux errances de l'administration, afin de permettre au pays d'avancer et de progresser vers ce qui est meilleurs.
La stratégie de modernisation de la Fonction publique comporte des mesures qui seront exécutées sur le moyen terme, en plus des mesures exceptionnelles. Des mesures sur le court terme ont d'ores et déjà été entreprises a indiqué, récemment, la présidente de l'Instance générale de la Fonction publique, Fadhila Dridi
Sur le moyen terme, la stratégie prévoit la révision de la loi de la fonction publique, l'instauration de la haute fonction publique, le renforcement de la mobilité et du redéploiement des fonctionnaires et le développement des systèmes de formation. Il s'agit, également, de l'instauration d'un système de gestion approximative des ressources humaines et la révision des statuts et des régimes de salaires.
La stratégie sera appliquée en collaboration avec les partenaires sociaux avec le soutien de la Banque mondiale et de l'Union Européenne.
Les mesures exceptionnelles et celles programmées à court terme ont été amorcées depuis février 2017. Elles englobent, notamment, la limitation des recrutements dans la fonction publique, la maitrise du taux de remplacement des départs à la retraire et la maitrise de la masse salariale. Cela n'est pas, vraiment, la solution, surtout que les guichets des services publics sont tellement submergés, à cause des absences et du laisser-aller, au point que tous les citoyens désespèrent de régler leurs problèmes, avec la célérité requise.
A titre d'exemple, il n'est pas possible, parfois, d'obtenir un extrait de naissance, parce que le réseau est défaillant, avec un intranet devenu une excuse pour ceux qui ne veulent pas travailler ou pour se débarrasser d'un « client » récalcitrant.
Essayez, aussi, de changer votre carte d'identité et vous allez souffrir le martyre, avec des postes de police qui manquent des moyens les plus élémentaires pour le faire. Il faut d'abord, présenter tous les papiers demandés, notamment l'attestation de résidence, même si vous n'avez pass changé de domicile, les photos qui doivent être conformes aux directives, alors que cela dépend du jugement de l'agent chargé de vous accepter pour faire votre nouvelle carte d'identité. Et le comble est que vous devez attendre votre tour pour les procédures d'usage, notamment le relevé des empreintes, la validation de vos documents et, en fin de compte, l'obtention du récépissé qui est une véritable délivrance. Par la suite, il faut, aussi, attendre et faire le va-et-vient au poste de police, pour savoir quand vous allez obtenir votre carte d'identité.
Selon Fadhila Dridi qui s'exprimait lors d'une conférence à Tunis sur les réformes majeures et la modernisation de la Fonction publique, 673 mille agents exercent dans la Fonction publique dont 36 mille dans les collectivités locales. En 2017, la masse salariale de ces fonctionnaires a été estimé à 14 pc du PIB.
Elle a fait remarquer qu'après 2011, les recrutements dans la Fonction publique ont été à caractère politique et social, loin de répondre aux réels besoins de l'administration tunisienne.
La responsable a, en outre, insisté sur la modernisation du système de gestion des ressources humaines de l'administration tunisienne et l'adaptation de la loi de la Fonction publique aux dispositions de la Constitution de 2014 dans son article 15 particulièrement.
Fadhila Dridi a affirmé que le gouvernement et l'Union Générale Tunisienne du Travail sont sur la voie d'un accord autour de la révision de la loi.
De son côté, le ministre chargé du Suivi des Réformes Majeures Taoufik Rajhi a relevé que le gouvernement a entamé depuis 2018 une série de mesures visant à simplifier les formalités administratives, à numériser les services et à moderniser la Fonction publique, appelant les différents intervenants à s'impliquer activement dans ce processus afin d'améliorer le climat des affaires et de renforcer le développement dans le pays. Trop de parlotte et peu d'action. L'administration demeure ce qu'elle a, toujours, été et aucune réforme ne peut venir à bout de ces errements. Et si on ajoute la question des recrutements de plus de 150 fonctionnaires nahdhaouis qui avaient bénéficié de l'amnistie législative générale et qui avaient été injectés dans l'administration, pour ne rien faire, tout en percevant des salaires mirifiques, juste pour entraver toutes les démarches effectués par les citoyens, on peut comprendre pourquoi on désespère de cette réforme. Il faut donc attendre la semaine des cinq jeudis pour pouvoir espérer.


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