Les forces sécuritaires et militaires tunisiennes ont donné la preuve de leur efficacité, bien que certaines forces occultes aient, toujours, cherché à les infiltrer et à réduire cette capacité à anticiper et à prévenir toutes les velléités tendant à faire du mal au pays. Certes, le pays a perdu des plumes au passage, avec des assassinats politiques et des attentats qui avaient fait, souvent, plus de peur que du mal. Mais, tous les pays ont, jusqu'à maintenant, payé un lourd tribut, avec des morts à la pelle… ce qui n'a pas été le cas, après les deux attentats terroristes, en plein centre-ville de Tunis. Des succès et des performances, certes, mais gare à la baisse de la vigilance ! Les extrémistes religieux avaient voulu faire saigner à la Tunisie, avec deux attentats terroristes programmés, en plein cœur de la capitale, pour faire de gros dégâts et un grand nombre de victimes. Mais, entre la volonté des commanditaires que tout le monde connait, mais dont on tait les noms, et les moyens qu'ils ont pu mettre en œuvre, il y a tout un monde, parce que terrorisme n'a aucune chance de proliférer, dans ce pays connu pour être pacifique et où il fait bon vivre. Certes, la Tunisie a payé un lourd tribut, depuis le gouvernement de la Troïka, avec la désintégration de tous les repères du pays, grâce au bon vouloir du mouvement Ennahdha qui veut instaurer la terreur, pour édifier le Khalifa tant chéri. Mais, le pays a, vite, repris du poil de la bête, bien qu'il ait payé, en cours de route, un prix très cher, avec des martyrs à la pelle et des touristes étrangers assassinés, sauvagement, sous le regard bienveillant de certains sécuritaires qui n'avaient rien fait pour les protéger. Depuis la pseudo-révolution, on n'a pas arrêté de payer. Cela avait commencé par l'assassinat de Lotfi Naguedh, alors que les commanditaires et les exécutants continuent de bénéficier de l'impunité totale, avec certains participants qui jouissent d'une liberté exaspérante. Puis, ce fut le tour des assassinats de Chokri Belaïd, un dirigeant politique de gauche qui gênait les projets des islamistes, avec tous les événements qui avaient accompagné les cérémonies funéraires, le cortège funèbre et son enterrement… Et, pourtant, on connait les instigateurs de tout le désordre qui avaient accompagné tout le cérémonial… avec, à l'arrivée, des accusations éhontées contre son épouse. Le meurtre de Haj Mohamed Brahmi est le couronnement des visées extrémistes et la goutte qui aurait dû faire déborder le vase, mais rien n'était, puisque ni les commanditaires, ni les exécutants n'ont été dévoilé. Le martyr Brahmi a, pourtant, été tué par un jeune du voisinage, dans une zone qui était une pépinière de terroriste et, comble de l'ironie, le demeure encore. Tout le monde le sait et une certaine librairie extrémiste, toujours ayant pignon sur rue, en est la preuve la plus éclatante. Toutefois, les forces sécuritaires veillent au grain et personne ne peut plus bouger, parce que tous les extrémistes sont fichés. Le pire encore, c'est qu'un attentat extrémiste est commis, chaque fois que les islamistes sont sur la sellette. Et il n'est un secret pour personne que cette mouvance extrémiste bénéficie d'une certaine bénédiction. Il faut se rappeler, à ce propos, que des terroristes bénéficiaires de l'amnistie législative générale avaient été recrutés en tant que gardiens forestiers, pour « protéger les frontières avec l'Algérie », que des terroristes, notamment le fameux Abou Iyadh avait récolté des millions de dinars comme compensations, pour les sévices subis, sous le régime de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Pourtant, ce triste personnage qui avait été évacué en catimini par l'ancien ministre de l'Intérieur Ali Larayedh, du mouvement Ennahdha, de la mosquée El Fath, continue à orchestrer des attentats contre le pays. IL faut se rappeler, aussi, qu'on avait voulu convaincre les Tunisiens que les terroristes qui préparaient leur antre sur les monts Chambi étaient des personnes « qui faisaient des exercices de sport ». La Tunisie a, certes, payé chèrement et par le sang de ses valeureux enfants le prix fort, mais cela n'a fait que l'aguerrir davantage, pour savoir comment mettre à genoux les terroristes dont les tentatives, actuellement, sont réduits à des actes de désespoir, sans un grand effet sur le cours de la vie normale des citoyens. L'attaque contre la station d'émission radiophonique et télévisée de Jbel Orbata a été vouée à l'échec. Les deux attentats de la capitale n'étaient qu'un feu de paille. Il n'y a qu'à voir l'horaire et le lieu choisis et qui étaient, de tous temps, marqués par une grande affluence dans les zones ciblés, pour comprendre que les extrémistes et leurs commanditaires sont réduits dans leurs derniers retranchements. Les investigations avaient mené loin et le terroriste Aymen Smiri, neutralisé à la cité Intilaka (gouvernorat de l'Ariana), faisait l'objet d'une filature et d'une traque minutieuse, par les patrouilles relevant de l'unité nationale d'investigation dans les crimes du terrorisme et le crime organisé, touchant à l'intégrité du territoire national, appartenant à la direction générale des services spéciaux de la sureté nationale. Au moment où il était cerné à la cité Intilaka, et qu'il essuyait des coups de feu, le terroriste s'est fait exploser, en actionnant sa ceinture explosive sans faire de victime dans les rangs des forces de l'ordre ou parmi les citoyens. Le ministère de l'Intérieur avait lancé un appel à témoin auparavant contre cet élément terroriste, et ce, dans le cadre de la coopération des citoyens avec les forces de l'ordre et en prévention des attaques terroristes. Le dernier élément appartenant au groupe terroriste impliqué dans le double attentat suicide survenu à jeudi dernier à Tunis a été abattu mardi soir », a assuré le chef du gouvernement, Youssef Chahed, en marge de sa visite à l'unité de lutte contre le terrorisme d'El Gorjani. Dans une déclaration donnée aux journalistes en présence notamment du ministre de l'Intérieur, Hichem Fourati, le chef du gouvernement a indiqué que ce groupe terroriste planifiait d'autres opérations contre la Tunisie et ses intérêts. « Grâce au degré de promptitude des forces sécuritaires et militaires et spécialement l'unité de lutte antiterroriste, ce groupe terroriste a été neutralisé et tous ses membres ont été arrêtés », s'est félicité Chahed. Il a, également, souligné que l'expérience tunisienne en matière de transition démocratique est visée, surtout que le pays s'apprête à organiser les élections législatives et présidentielle et à vivre une saison touristique prometteuse. « La Tunisie est forte par ses hommes et ses femmes capables de la défendre et de se sacrifier pour elle et pour l'étendard national avec une volonté et une détermination indéfectibles », a déclaré le chef du gouvernement, estimant que « tous les pays sont sous la menace du terrorisme ». « Le niveau de préparation opérationnel de la Tunisie en matière de lutte contre le terrorisme n'est pas en deçà de celui de n'importe quel autre pays en Europe ou à l'échelle mondiale », a estimé Chahed. Le chef du gouvernement a fait valoir les efforts déployés par les agents des forces de l'ordre et l'institution sécuritaire pour défendre et préserver la sureté de la Tunisie. « Nous n'aurons aucun répit jusqu'à la neutralisation du dernier terroriste. La Tunisie refuse la culture du terrorisme et de la mort ». Certes, la guerre est de longue durée, mais la vérité va éclater, tôt ou tard, et tous les Tunisiens, véritables musulmans, démocrates, progressistes, gauchistes, tous amoureux de la patrie sauront à quoi s'en tenir. Et la Tunisie vaincra… F.S