Les denrées alimentaires destinées à la consommation durant le mois de Ramadan couvriront suffisamment le marché de la consommation nationale. D'après le ministère du Commerce de l'Industrie et des nouvelles technologies, le marché intérieur de consommation sera suffisamment couvert. En effet, une liste bien détaillée des produits agroalimentaires a été déjà fixée par ledit ministère : Il s'agit d'une recette qui comprend les quantités des denrées alimentaires destinées à la consommation durant le mois sacré de Ramadan, capable de couvrir la demande et de limiter les prix. Généralement, pour tous les commerçants et les producteurs, le mois de Ramadan est conçu comme étant un générateur de la hausse des prix surtout en ce qui concerne les aliments les plus consommés, à savoir les œufs, la pomme de terre, le sucre et le persil. Ces denrées risquent toujours de disparaitre du marché durant ce mois sacré et à être vendues clandestinement à des prix très élevés. Une offre qui s'alignera sur la demande · Les produits de volailles Tout d'abord, c'est le cas de l'ingrédient le plus indispensable dans les plats ramadanesques : il s'agit des œufs. Il est important, en effet, de mentionner que la production des œufs du mois du ramadan va alimenter le marché d'une quantité de 141 millions d'œufs, en plus la quantité mensuelle de production de l'année 2009 qui s'élève à 1,580 millions d'œufs, soit un approvisionnement de 82,8 millions. Dès lors, le marché sera suffisamment approvisionné et le prix des œufs est fixé à 500 millimes les quatre. Idem pour la viande de poulet dont la quantité a été fixée. Son approvisionnement s'élève à 150 tonnes stockées et 100 tonnes délivrées aux particuliers. Cette quantité, de l'avis du département de la protection du consommateur, couvrira certainement la demande du marché intérieur durant le mois de Ramadan bien que les prix oscillent entre 2d780 et 3d. En ce qui concerne la viande rouge, le ministère affirme qu'il va y avoir recours à l'importation de quantités de viandes frigo comme moyen de renforcement de l'approvisionnement local en vue de subvenir aux besoins des consommateurs durant le mois sacré. Bien que ces quantités sont largement suffisantes, les prix gardent le pic, le kilo de viande s'élevant à 15 dinars, un prix qui accapare certainement la part du lion du panier du consommateur. Le sucre La quantité disponible du sucre s'élève au cours des deux mois d'Août et de Septembre à 255,218 et 231,992 tonnes. Cette quantité est estimée susceptible de couvrir largement la demande en hausse au cours du mois de Ramadan. En revanche, la marge de gain dans le prix du sucre est considérable Les produits laitiers Ingrédient indispensable dans les préparations spéciales de ramadan et élément nutritionnel nécessaire pour les familles, la quantité du lait destiné à la consommation durant le mois de ramadan couvrira indéniablement la demande. L'approvisionnement du lait est évalué à 81 millions de litres en Août et estimé atteindre 90 millions de litres en septembre, Quant à la consommation du beurre qui connait spécialement une hausse durant le mois de ramadan, l'approvisionnement atteindrait 950 tonnes. Cette quantité couvrira les besoins sans laisser pour autant aux commerçants la possibilité d'augmenter les prix d'une façon non réglementaire. La préservation de la santé du consommateur Les services relevant du département de la Santé publique mènent, actuellement, des campagnes intensives de contrôle d'hygiène qui touchent des locaux de vente et de stockage des denrées alimentaires et des produits périssables. Les agents chargés de cette opération procèdent à l'examen du degré de respect des conditions de propreté et d'hygiène pour les locaux, équipements, produits alimentaires et la santé des ouvriers. Ils procèdent, également, au prélèvement d'échantillons pour effectuer les analyses de laboratoire, et vérifier, partant, la durée de conservation des produits alimentaires à forte consommation. A la lumière des résultats du contrôle sanitaire, les autorités concernées prennent les mesures qui s'imposent à l'égard des locaux n'ayant pas respecté les conditions d'hygiène, et ce, en fermant les espaces en question, en saisissant et détruisant les produits alimentaires périmés, conformément aux règlements en vigueur.