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Régions : Médenine
Publié dans L'expert le 02 - 11 - 2009

Le chercheur Dr. CHAHBANI Ballachheb de l'Institut des Régions Arides de Médenine (Tunisie), a été sélectionné pour recevoir le « Prix International de l'Eau de l'UNESCO pour 2009 » (quatrième session du prix). Le chercheur se rendra à Budapest (Hongrie) pour recevoir le prix lors d'une cérémonie officielle, dans le cadre du « Forum Mondial de la Science », le 5 novembre 2009.
Ce prix biannuel, connu sous le nom du « Prix Grand Fleuve Artificiel pour les ressources en eau dans les zones arides et semi-arides est géré par le programme hydrologique international (IHP) de l'UNESCO. A signaler que la première session a eu lieu en 2001, et le prix a couronné les travaux d'un groupe de chercheurs australiens. La session de 2003 n'a pas eu lieu. Lors de la seconde session en 2005, c'est un iranien qui a reçu le prix …Le prix lors de la troisième session en 2007 a été attribué à deux groupes de chercheurs américains (USA).
Le prix lors de cette quatrième session 2009, a été attribué au Dr. CHAHBANI (candidat unique de la Tunisie à ce prix), pour ces résultats de recherches appliquées dans le domaine de mobilisation , de conservation et de gestion optimales des ressources en eau, pour un développement durable de l'agriculture en sec et en irrigué dans les régions arides et semi-arides.
Le plus important et pertinent de ces résultats est « le diffuseur enterré », et selon des données recueillies auprès du Dr. CHAHBANI ; il s'agit d'un appareil en matière plastique avec une mince couche (plaque poreuse) filtrante en granulat quartzeux. Il a une épaisseur d'environ 2 cm avec différentes formes et tailles. Le diffuseur a deux différentes applications :
· La première application est dans le domaine de l'agriculture irriguée pour l'irrigation souterraine des arbres et arbustes (fruitiers, forestiers et ornementaux), des plantes ornementales (dans des pots et containers, et dans les espaces verts), des cultures maraichères (en plein champ ou sous abris serre).
· Mr CHAHBANI ajoute que les données des essais des prototypes du diffuseur enterré, dans les exploitations de l'Office de Développement de Regim Maatoug (désert tunisien) ont montré que, pour un même volume d'eau, l'irrigation par diffuseur est 3 à 5 fois plus productive que le goutte à goutte. Autrement dit, pour produire 1kg de produit maraîcher on utilise 2 à trois moins d'eau que l'irrigation par goutte à goutte.
· La deuxième application est dans l'agriculture pluviale, aussi bien pour l'arboriculture que pour certaines cultures annuelles à racines pivotantes (mais, tournesol, cucurbitacées, etc…). il s'agit de l'injection des eaux de rétention des ouvrages (de petite, de moyenne et de grande hydraulique : fesguias, lacs collinaires, grands barrages) dans les couches profondes du sol, dans un but de conserver cette eau injectée pour être utilisée par l'arboriculture et certaines cultures à racines pivotantes, durant l'été et les périodes de sécheresse de courte ou de longue durée. Ceci permet l'exploitation des ressources en eau perdues lors des années pluvieuses et très pluvieuses.
Ainsi pour un lac collinaire, avec un bassin versant de 700 hectares et une capacité de stockage de 300.000 mètres cubes, ces ressources (pour une année humide et une année très humide), qu'on peut injecter dans les couches profondes du sol des exploitations agricoles pluviales, sont estimées à 1 550 000 mètres. Ce volume injecté par diffuseurs enterrés permettrait de maintenir dans de bonnes conditions hydriques une bonne production pour 34 444 oliviers adultes pendant trois ans. Chaque arbre reçoit 15 mètres cubes par an.
Cette injection peut être effectuée pour les eaux des sources naturelles, notamment durant la période d'octobre à mars. Durant cette partie de l'année, les eaux des sources, sont souvent très peu utilisées pour l'irrigation et sont perdues dans les oueds, les dépressions salées ou dans la mer. On peut estimer le volume d'eau perdu et non valorisé, pour une source avec un débit moyen de 1 litre /s, durant les années humides et très humides pendant les 6 mois (octobre à mars) à 23328 m⊃3;. Ce volume perdu, s'il a tété injecté dans le sol, peut subvenir aux besoins de 518 oliviers adultes pendant trois années successives de sécheresse.
Le lauréat conclut que cette opération d'injection des eaux pluviales et des eaux des sources a été testée et vérifiée dans des exploitations de paysans à Béni Khedache (Montagne de Matmata) à Djebba (Béja Nord) et Tiniri en Kabylie (Nord algérien).


Pour conclure il faut signaler que le diffuseur enterré est une innovation protégée par un brevet d'invention à l'échelle nationale et l'échelle internationale. Et dans le cadre de la législation tunisienne pour encourager les inventeurs à exploiter leurs inventions, l'inventeur (Dr. CHAHBANI Bellachheb) a créé une entreprise pour exploiter industriellement et commercialiser les produits de ce brevet. La mise de ces produits (différents modèles du diffuseur enterré et les accessoires) de cette entreprise, sur le marché national et international est prévue pour la fin du printemps 2010.
Mille félicitations et bonne continuation


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