L'agriculture est la cheville de base de l'économie tunisienne. En effet, la sécurité alimentaire en dépend. L'Etat a, depuis l'avènement du Changement, axé ses efforts pour une agriculture moderne, rentable et créatrice de projets et de postes d'emploi. Les investissements réalisés par l'Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) ont atteint un niveau de 382 milliards de dinars en 2009 contre 340 millions de dinars en 2008, soit une hausse de 12,6%. L'APIA se veut l'accélération de la création de projets. Les investisseurs sont appelés à prendre contact avec l'agence qui accompagne, aide et soutient toute initiative. Certes, la volonté existe, mais encore faut-il s'atteler à conquérir de nouveaux marchés pour les produits tunisiens, à travers les foires et salons organisés à l'étranger. Nos agrumes, notre huile d'olive et nos dattes sont appréciés par les pays importateurs. Le label tunisien est bien vu car il allie qualité et packages, conformes aux normes internationales.
L'année 2010, s'annonce prometteuse. Or, l'agriculture biologique reste une exception dans le secteur. Un appel est lancé pour développer ce créneau. La culture bio est à la mode chez nos amis européens. Pour les céréales, on prévoit une saison plus ou moins bonne. Les quantités de pluie enregistrées sont, certes, au dessus de l'espérance, mais l'hiver est encore là. Le Nord -Ouest, est bien arrosé. L'Etat a, depuis des années, assuré la construction de barrages capables de pallier le déficit hydrique. Il est à noter que le deuxième salon de l'agriculture se tiendra en mars prochain à Nabeul, avec, en marge, la tenue d'un séminaire sur la promotion de l'investissement dans les régions. Nabeul vient de se doter d'un projet intégré d'élevage et d'arboriculture à Beni-Khiar, ainsi que de deux projets de production d'agrumes dont l'un est destiné à la production de raisins de table à Boujrida et d'une unité de stockage et de conditionnement à Korba.