entre les différents produits autres que les céréales dont la production de tomate se positionne en tète suivie, respectivement, par le lait frais, les melons et pastèques puis les agrumes dont les oranges maltaises, les clémentines, les mandarines. Or, la production d'huile d'olive n'a pas dépassé les 150 mille de tonnes pour la saison 2009-2010 enregistrant une baisse avoisinant 10 mille tonnes par rapport à la saison 2008-2009 et 50 mille de tonnes à la saison 2007-2008. L'année 2009 a connu une baisse dans certains produits à l'instar des citrons, des melons et pastèques qui sont passés de 1250 mille tonnes pour la saison 2008 à 1135 mille tonnes en 2009 soit un recul de 115 mille de tonnes. Il en est de même pour le lait frais qui a enregistré une légère baisse de l'ordre de 20 mille tonnes par rapport à l'année précédente. D'une autre part, la Tunisie a exporté 81 mille tonnes d'huile d'olives au cours des 3 premiers mois de l'année actuelle d'une valeur de 314.240 mille dinars par rapport à 105 mille de tonnes d'une valeur de 384.232 mille dinars l'année écoulée soit une baisse de 69.992 mille dinars. Quant à la production de pomme de terre, la saison 2009 s'est caractérisée, également, par un léger recul de l'ordre de 46 mille tonnes par rapport à 2008. En effet, la même saison a généré un volume de production de 256 mille tonnes en matière de viande (bovine, ovine, caprine, volaille). En tenant compte que la Tunisie occupe la première place mondiale en matière de production des dattes, la récolte de 2009 est fixée à 162 mille tonnes enregistrant une augmentation de 17 mille tonnes par rapport à 2008. Par ailleurs, la pèche (poissons et crustacés) a marqué un recul constant dés 2006 pour passer de 110,9 mille tonnes à 99,9 mille tonnes durant la saison 2009 soit une diminution de 11 mille tonnes. Généralement, on peut distinguer durant les dernières années non seulement une variation en matière de production agricole mais également une régression au niveau du volume des produits pour la saison 2009. Certes, les conditions climatiques affectent profondément les deux volets qualitatif et quantitatif de la production mais ce secteur souffre encore d'un manque appréciable d'investissements en la matière malgré les différentes incitations de l'Etat ainsi que les subventions accordées à titre d'encouragement des agriculteurs et les efforts fournis afin d'améliorer la productivité et la compétitivité. Il s'agit d'une culture dominante chez les jeunes qui consiste à abandonner ce secteur partant d'une idée trompeuse que ce secteur est périmé. Or, les recherches en la matière ne cessent de développer les méthodes de travail et les moyens de production, pour preuve la modernisation de différents aspects de ce secteur.