Enivrés et inconscients, certains se sont lancés dans une course effrénée pour rattraper le temps perdu. Calculs sans logique mais qui semblent avoir portés leurs fruits. Souvent encouragés par la Centrale syndicale, et poussés par des partis à la recherche d'un soutien, mus par des motivations purement populistes en mal de popularité. Peut-on croire que des notoriétés censées être animées d'un amour sincère pour leur pays, se livrent à des épreuves de force, alors que le pays travers l'une des phases les plus délicates de son histoire. L'heure est grave et nécessite plus de sérénité et de responsabilité. C'est pourquoi, s'il est inadmissible de justifier pareilles actions, aussi légitimes que soient les revendications, il est inconcevable que des personnes instruites, particulièrement, les dénaturent et les dévient du chemin de la légalité et de la logique, profitant des conditions de précarité qui prévalent dans le pays. Ceci est d'autant plus grave que des fonctionnaires s'adonnent à des actes de barbarie, alors qu'ils sont censés compter parmi les remparts défendant la sécurité et la stabilité économique du pays. Quand on sait que le «Patron» dont ils demandent le départ, compte «parmi les responsables, intégrés et compétents» comme le confirment des responsables du département des finances, nous sommes en droit de nous demander: «Pour l'intérêt de qui agissent ces troublions?».