Nouvelle rumeur en provenance de Libye mettant en cause le pouvoir algérien. Nouveau démenti du ministère des Affaires étrangères. Depuis quelques semaines, c'est le même scénario qui se répète régulièrement. Samedi, le ministère des Affaires étrangères s'est une nouvelle fois vu contraint de réagir à des informations de presse en provenance de Libye. Son porte‑parole a démenti « de la manière la plus catégorique », l'information faisant état du passage en Algérie d'un convoi de véhicules de luxe et blindés en provenance de Libye. « Depuis quelques mois, l'Algérie est ciblée par un flot de fausses informations, dont le caractère fallacieux a été à maintes fois prouvé », a indiqué Amar Belani dans une déclaration à l'agence APS. « Il en est de même pour l'information diffusée par l'agence Mena au sujet de véhicules Mercedes qui auraient prétendument franchi la frontière algéro‑libyenne ». « Cette information est dénuée de tout fondement et nous la démentons de la manière la plus catégorique », a‑t‑il ajouté.
Vendredi dans la soirée, l'agence de presse égyptienne Mena a rapporté qu'un convoi de six Mercedes blindées a franchi vendredi matin la frontière entre la Libye et l'Algérie. Selon une source proche des rebelles citée par l'agence, ces véhicules transporteraient « des responsables libyens, et peut-être (Mouammar) Kadhafi et ses fils », Ce convoi était protégé par le commandant d'une unité militaire touareg qui aurait auparavant servi Mouammar Kadhafi, selon la même source. L'information a été largement reprise par les médias et les agences d'informations internationales.
Pour sa part, le CNT n'a pas confirmé l'information. « Rien n'est confirmé », a déclaré à des journalistes le numéro deux de la rébellion libyenne, Mahmoud Jibril, présent au Caire pour des entretiens avec les dirigeants égyptiens.