A l'heure où les richesses du sol ont tendance à tarir, la Chine et le Japon ont trouvé un nouveau sujet de discorde puisque les deux pays se disputent la propriété d'îlots inhabités. Les Chinois l'appellent Senkaku alors que pour les Japonais ces mêmes terres sont Diaoyu. Ces terres auraient été cédées par la Chine au Japon pendant la seconde guerre mondiale puis ont été restituées par cette dernière, par une sorte de retour à l'envoyeur en ping-pong de sorte que les cartes ont été brouillées. Ceci a éveillé de vieilles haines entre les deux pays, qui dans l'imaginaire collectif, ne sont pas si différends l'un de l'autre. Pourtant interrogé un Japonais, il vous dira que la différence est remarquable physiquement, puisque le nez d'un chinois est beaucoup plus épaté. Mais plus sérieusement qu'est-ce qui explique que ces deux pays dit émergents, ces deux nouvelles puissances économiques, se disputent ces terres visiblement reléguées dans la case « oubliettes » depuis plus d'une cinquantaine d'années ? Il se trouve que ces terres ont des ressources naturelles. L'enjeu premier de notre siècle sont bien les ressources naturelles exploitables. La terre mère se tarit. En France des projets de réouverture des sols sont en cours dans une tentative d'extraction de métaux dits « précieux » : cuivre, zinc etc. Certains experts estiment ces projets non fructueux vu que le sol français est pauvre.
L'Allemagne qui a bien retenu la leçon, ferme ses centrales nucléaires et base sa politique énergétique sur les éoliennes ou autre énergie solaire avec l'énergie photovoltaïque. Une taxe qui s'élève à 50% par les consommateurs Allemands, va servir à financer ces énergies dites vertes. Il existe même des navettes fluviales carburant à l'énergie solaire pour assurer les transports. Somme toute, le cadre de vie se trouve considérablement amélioré, avec moins de rejet de déchets polluants dans l'atmosphère. Moins de pollution sonores par ces nouveaux moyens de locomotions électriques, ou à énergie solaire ou pour certain mêmes par l'utilisation d'une technologie à Laser. Le monde occidental tente de s'affranchir des pays qui disposent de ressources, et aspire par ce biais à un mode de vie plus sain.
Dans cette prise de conscience qui a commencé déjà depuis plusieurs rencontres, dont celui qui a le plus marqué les esprits tel que Kyoto de 1997 pour réduire les gaz à effet de Serre, où nous positionnons –nous ? Cela fait des années que les pays riches polluent et ont reconstruit après les guerres mondiales et lâchés tous les gaz et déchets possibles et continuent à le faire .Ils ont posé leurs bases et peaufiné leurs infrastructures. Ces pays visionnaires ont inculqué à leurs ressortissants ne serait-ce que la façon de trier les déchets pour pouvoir les recycler .Tout cela est remarquablement bien pensé, et force est de constater avec une pointe d'amertume, que nous sommes bien loin de ces modèles à l'échelle nationale. En témoigne les détritus qui juchent nos sols transformés en dépotoir. Indice de pollution en Tunisie ? Même pas la peine d'établir un indicateur. L'air est irrespirable !