Lors du Conseil des ministres tenu le vendredi 11 juillet au palais de Carthage, sous la présidence du chef de l'Etat Kaïs Saïed, deux projets de loi majeurs ont été examinés dans le but de faciliter l'accès au logement pour les citoyens à revenu modeste ou intermédiaire. Ces textes législatifs s'inscrivent dans la stratégie gouvernementale visant à concrétiser le droit constitutionnel à un logement digne, adapté aux moyens des Tunisiens. Le premier projet vise à modifier la loi n°53 de 1977 du 3 août 1977 relative à la création de la Société de promotion des logements sociaux. Il prévoit l'introduction d'un mécanisme de vente en tranches ou par contrat de location-vente des logements financés par le Fonds de promotion du logement au profit des salariés. Cette disposition permettra aux bénéficiaires d'acquérir leur logement sans avoir à verser une somme importante immédiatement, rendant ainsi le rêve de propriété plus accessible. Le second projet concerne la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT), en lui attribuant les mêmes prérogatives pour les logements sociaux qu'elle construit. Cela signifie que les citoyens pourront également acquérir ces biens immobiliers dans des conditions similaires, grâce à une approche plus flexible et adaptée à la réalité économique des familles tunisiennes. Des mesures à forte portée sociale Ces deux projets seront prochainement soumis à l'Assemblée des représentants du peuple pour adoption. Leur objectif commun est clair : réduire les obstacles à l'accession à la propriété pour les ménages à faibles et moyens revenus, tout en assurant des conditions de vie dignes à travers un habitat décent. Au-delà des lois, le Conseil des ministres a également débattu de plusieurs projets de décrets liés à la réinsertion professionnelle des chômeurs de longue durée, tous niveaux confondus. Dans ce cadre, le président Kaïs Saïed a réaffirmé sa volonté de trouver des solutions structurelles et pérennes face à une précarité persistante. « La Tunisie regorge de compétences », a-t-il souligné, estimant que la libération de leur potentiel profitera à l'ensemble du pays. Ainsi, ces nouvelles orientations illustrent une approche plus humaine de la politique sociale et urbaine en Tunisie. En assouplissant les conditions d'accès à la propriété et en valorisant les compétences nationales, l'exécutif entend répondre aux attentes pressantes des citoyens et réaffirmer le rôle de l'Etat en tant que garant du bien-être collectif. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!