Le ministère de l'Equipement et de l'Habitat a tiré la sonnette d'alarme sur la prolifération des ralentisseurs non conformes sur les routes tunisiennes. Selon Ali Ben Mohamed, directeur de l'exploitation et de l'entretien des routes, près de 3 000 ralentisseurs sont actuellement recensés dans les 24 gouvernorats du pays, dont un nombre significatif a été installé sans aucune autorisation légale. Dans une déclaration à Jawhara FM, le responsable a rappelé que la pose de ralentisseurs est strictement encadrée. Elle ne peut être effectuée qu'après autorisation préalable et sous des conditions précises établies par la Commission de la sécurité routière, seule entité habilitée à décider des emplacements. Toute installation sauvage expose son auteur à une amende pouvant atteindre 1 100 dinars, a-t-il précisé. Vers un retrait coordonné des ralentisseurs illégaux Ali Ben Mohamed a souligné que le retrait des ralentisseurs non conformes n'est pas une opération aléatoire. Elle s'effectue en coordination avec les services sécuritaires et les autorités régionales, afin de garantir la fluidité du trafic tout en maintenant la sécurité des usagers de la route. Cette annonce met en lumière la nécessité d'un meilleur encadrement de ces dispositifs, devenus omniprésents dans plusieurs zones urbaines et rurales, parfois au détriment de la sécurité et du confort des conducteurs. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!