Le président américain Donald Trump a lancé ce vendredi 3 octobre un ultimatum au Hamas, donnant au mouvement islamiste palestinien jusqu'à dimanche 5 octobre à 22 heures pour accepter son plan de paix pour Gaza. Dans un message publié sur son réseau Truth Social, il a prévenu : « Tous les pays ont signé ! Si cet accord de la dernière chance n'est pas trouvé, l'enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas. » Une pression croissante sur le Hamas Cette mise en garde intervient peu après que le Hamas a indiqué avoir besoin de davantage de temps pour étudier la proposition américaine. Le groupe palestinien, qui avait déjà rejeté certains éléments du projet, temporise face à une pression internationale grandissante. Donald Trump avait annoncé mardi qu'il laisserait « trois à quatre jours » au Hamas pour prendre une décision, insistant sur le caractère urgent de son plan. Un plan de paix en 20 points Présenté lundi lors d'une conférence de presse à Washington aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le plan de Donald Trump repose sur vingt points. Il prévoit notamment : * le désarmement du Hamas, * un cessez-le-feu immédiat, * un échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, * un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, * et la mise en place d'un gouvernement de transition dirigé par une entité internationale. Réactions en attente Une source proche du Hamas a déclaré mercredi que le mouvement étudiait le projet, sans donner de calendrier précis pour une réponse. Du côté de Washington, la Maison-Blanche affiche une volonté claire de clore rapidement les négociations. L'ultimatum fixé par Donald Trump transforme ce plan en test décisif : soit il ouvre la voie à une trêve historique, soit il débouche sur une nouvelle escalade militaire aux conséquences potentiellement dramatiques pour Gaza. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!