Depuis quelques jours, l'aéroport de Monastir, en Tunisie, est en pleine ébullition sociale, ses salariés craignant qu'il ferme au profit de celui d'Enfidha. Les cadres et agents de l'Aéroport international de Monastir observent, à partir de lundi, un sit-in devant le siège du gouvernorat de Monastir auquel se sont joints de nombreux citoyens, syndicalistes et gens de la culture. Les contestataires réclament, notamment, le retour à l'exploitation de l'aéroport par l'Etat Tunisien et le renforcement des activités de cet établissement qui emploie des milliers de personnes originaires de Monastir, de Mahdia, de Kairouan et de Sousse La société turque TAV, gestionnaire de l'aéroport de Monastir, a beau rappelé que selon le contrat de gestion, qu'elle a obtenu en 2007, elle est dans l'obligation de maintenir les activités à Monastir pendant toute la durée de son contrat soit 40 ans, ce serait le transfert de vols de la compagnie Lufthansa à Enfidha qui aurait mis le feu aux poudres. Mais TAV dément ce transfert. Ouvert aux compagnies civiles fin 2009, Enfidha est un aéroport flambant neuf qui permet comme celui de Monastir de rejoindre le nord du sahel tunisien, dont Kairouan et Sousse. Il est relié à 45 aéroports dans 19 pays et 30 compagnies aériennes, dont Tunis Air, Nouvelair, Brussels Airlines, Air Méditerranée, Finnair, SAS, Luxair, Aigle Azur, Baboo (ex Flybaboo ), Tuifly Nordic, Edelweiss Air, Jetairfly, Fly Niki par Lauda Air, Enter Air, Astreaus Airlines, Aviogenex, Priera air Scandinavia, etc. le desservent. Source : www.air-journal.fr + Agence TAP