L'affaire de l'hôpital Hédi Chaker continue de faire des vagues. Depuis l'arrestation de 4 syndicalistes, le sujet prend une autre tournure. Rappelons que TunisieNumerique a suivi le problème depuis ses débuts, et que nous n'avions pas prévu que les évènements allaient se dégrader de cette façon. Contacté par TunisieNumérique le 1er août 2012, Hamadi Mosrati, le secrétaire général de l'UGTT à Sfax a affirmé que les syndicalistes arrêtés sont innocents, et que la police a causé des dégâts lors de son intervention. Il a précisé que les problèmes syndicaux ne nécessitent pas une intervention des tribunaux. « Si j'étais à la place du directeur de l'hôpital, je présenterais immédiatement ma démission, et je ne voudrais plus être mêlé à ce genre de situation », affirme-t-il. Le secrétaire générale insiste sur le fait que les grèves continueront jusqu'à la libération des syndicalistes détenus en prison. D'autre part, Jamel Hkimi, le directeur général de l'hôpital Hédi Chaker, a affirmé à TunisieNumérique, qu'il est inacceptable que l'UGTT n'ait pas respecté la décision du tribunal administratif de reprendre le travail dès le 2 juin 2012. Il ajoute qu'il n'a pu récupérer son bureau que le 18 juillet 2012, grâce l'intervention de la police et des militaires. Contrairement aux informations qui circulent, Jamel Hkimi affirme qu'il n'entre à l'hôpital grâce à l'intervention des militaires, et que leur présence est normale puisqu'ils protègent un établissement public. Cette affaire va-t-elle connaitre enfin un dénouement pacifique, ou la situation va-t-elle continué de s'envenimer au détriment des malades du gouvernorat de Sfax et d'autres gouvernorats.