Les jeunes du mouvement Ennahdha ont exprimé dans un communiqué publié, jeudi 4 octobre, leur rejet total de la violence dans l'enceinte ou à l'extérieur de l'université, soulignant le droit de chaque étudiant à mener des activités syndicales et politiques. Ce communiqué publié après les violences de la faculté du 9 avril qui ont opposé des étudiants adhérents de l'UGTE d'obédience islamiste et l'UGET proche des courants de gauche, souligné l'attachement au principe de la diversité syndicale. Les jeunes d'Ennhadha ont dénoncé dans leur communiqué la remise à l'ordre du jour de manifestes abandonnés à l'instar de celui dit 21 publié en 1991 et qui est contraire aux principes de la révolution et de la liberté qu'elle a instaurée. Ils appellent les autorités à ouvrir les dossiers de corruption et à satisfaire les revendications et les droits étudiants afin d'apaiser la tension qui règne. Le document appelle à l'adoption d'une charte organisant l'université et regroupent les étudiant autour de principes qu'ils auront eux-mêmes choisis et qu'ils respecteront.