Moez Boujmil, président directeur général de la société des services nationaux et séjours, a présenté lors d'une conférence de presse tenue samedi 20 avril 2013, les difficultés auxquelles la société a fait face durant ses négociations avec les agences de voyage de l'Arabie Saoudite. La plus importante étant celle concernant les pèlerins tunisiens qui prolongent volontairement leur voyage pour rester jusqu'à la saison du Hadj. Il a précisé qu'une agence de voyage a été contrainte de fermer ses portes l'année dernières à cause de la prolongation de près de 500 pèlerins de leur voyage et dont la majorité sont de nationalité tunisienne. Moez Boujmil a souligné, par ailleurs, que sur 42 agences de voyage de l'Arabie saoudite, 3 uniquement ont accepté de négocier avec la commission tunisienne d'El Omra. Parmi elles, une agence a posé plusieurs conditions dont une garantie financière du gouvernement à hauteur de 12 millions de dinars. L'agence a également demandé une indemnisation individuelle de 3500 dollars pour chaque prolongation de séjour, ainsi que le versement de 80% des frais d'El Omra en avance. Elle a aussi demandé au gouvernement tunisien un document le contraignant à n'envoyer que 24 mille pèlerins ainsi que leur sélection selon l'âge et la profession. Il s'agit, selon la société des services nationaux et séjours, d'un refus implicite de toute collaboration avec le gouvernement tunisien. Une deuxième agence a exigé que le pèlerin tunisien signe un chèque de garantie de 7000 dinars avant son départ pour cette saison d'El Omra et de 10 mille pour la saison prochaine. Il est à noter, par ailleurs, que les frais d'El Omra ont enregistré cette année une légère augmentation comparée à celle de l'année d'avant. Le nombre des pèlerins pour El Omra s'élève, quand à lui pour les deux saisons de cette année, à 45 mille.
