La décision des autorités seychelloises d'accorder le droit d'asile à Sakhr El Materi, gendre du président déchu, et toujours sur le coup d'un mandat d'arrêt international a suscité beaucoup d'indignation et de colère parmi les tunisiens. Les Seychelles ont aujourd'hui brisé le silence par le biais de leur ministre des affaires étrangères qui a justifié la position de l'archipel par la primauté de la loi. « On n'a pas d'accord d'extradition avec la Tunisie. On comprend bien le drame de ce qui s'est passé en Tunisie, et d'ailleurs, on comprend aussi la volonté du peuple tunisien à pouvoir amener toutes les personnes impliquées devant la justice. Mais il faut bien comprendre que la position des Seychelles doit être basée sur la loi. » a-t-il déclaré sur les ondes de RFI.