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Tunisie – L'Enigme du Châambi
Publié dans Tunisie Numérique le 06 - 06 - 2013

Le Châambi, va finir par enchainer tous les records nationaux. Connu pour être le mont le plus élevé du pays, il est en train d'acquérir le titre de la forêt la plus meurtrière, celui du siège le plus long, des opérations militaires les plus intenses... Mais aussi celui de l'énigme et du mystère les plus épais.
Le début de l'histoire remonte déjà à plusieurs mois, avec la détection, parait-il, d'un groupe de terroristes qui était tapis dans le maquis. Déjà, cette découverte a été sanglante, puisqu'elle s'est faite au prix du sang d'un agent de la garde nationale qui a été abattu par des « supposés » terroristes.
Depuis ce moment là, la montagne n'a pas cessé de faire parler d'elle, sauf par moments, juste pour permettre de changer d'air et de parler par exemple des exploits des salafistes à Kairouan ou à la cité Ettadhamen, ou pour couvrir d'autres exploits, tels que le show assuré par certains politiques sur l'avenue Bourguiba, un certain jour de fête. Mais sinon, à chaque fois, il y avait un retour de la montagne à la une de l'actualité, avec à chaque réapparition, le franchissement d'un palier supplémentaire dans l'échelle de l'horreur et de la violence.
Ainsi, d'une simple cachette, la montagne s'est muée en probable camp d'entrainement de groupes liés à Al Qaïda, pour ensuite se transformer en champ de mines, qui a commencé par blesser et estropier quelques soldats et agents de l'ordre. Ensuite elle devint le théâtre d'un bombardement nourri de la part des unités blindées de l'armée, avec à la clef une série de feux de forêts difficilement maitrisables. Un peu plus tard, on a fini par dénicher des caches de supposés terroristes avec des restes de repas, de vêtements, d'outils de communication et autres, il y avait même des vêtements féminins, ce qui a vite fait de conclure à la présence de femmes parmi ce groupe, n'ayant pas eu l'idée qu'il s'agissait peut-être de déguisements servant aux terroristes pour circuler entre les cordons des forces de l'ordre sans attirer l'attention. Puis il y a eu la toute récente ascension dans l'horreur avec la reprise des explosions de mines devenues cette fois-ci meurtrières avec deux décès en un jour.
Un autre tournant des plus dangereux a été franchi aujourd'hui dans cette histoire qui ne fait que s'éterniser, c'est la « sortie » du conflit armé des sentiers de chèvres vers les routes des zones suburbaines, laissant présager l'éventualité d'avoir des victimes civiles dans les villages des environs.
Autre nouveauté, celle intervenue dans la déclaration du porte parole de l'armée qui soupçonne l'intervention de tierces parties dans ce conflit, en assurant une certaine logistique aux éléments armés et même en procédant à la pose des derniers engins explosifs.
Mais le côté le plus mystérieux de l'histoire reste le fait que depuis le début, nous étions assurés que l'armée et la garde nationale géraient comme il faut la situation et avaient le tout sous contrôle. Mais apparemment, les éléments terroristes semblent se balader dans les hauteurs du Châambi sans aucune gêne, et même en dehors du périmètre. L'autre problème, et pas des moindres, c'est que depuis le début de l'affaire, nulle preuve directe d'une quelconque présence de ces éléments n'a été établie. Car en dehors des traces retrouvées dans les supposées cachettes, aucune arrestation sur les lieux ni aucun accrochage armé avec ces éléments n'a pu être noté.
Nous n'allons pas prétendre comme certains, qu'il s'agit d'une mise en scène grotesque, et que c'est en fait un gros canular, car nos valeureux soldats tombés dans la bataille sont bel et bien réels, mais n'empêche que plusieurs mystères planent autour de ce mont et de ce qui s'y trame. Qui sont ces éléments armés ? Pourquoi il n'y a eu aucune arrestation sur place ? Pourquoi retrouve-t-on des cachettes préservées alors qu'on avait pilonné à l'artillerie lourde tout le secteur ? Comment un soldat de carrière se fait abattre pour n'avoir pas prononcé un mot de passe ? Pourquoi a-t-il fallu le cribler de plusieurs balles ? Pourquoi n'y avait-il aucune présence officielle à ses funérailles ? Pourquoi n'y a-t-il qu'un peu plus de deux cents soldats pour ratisser des milliers d'hectares de maquis ? Pourquoi notre valeureuse armée se laisse-t-elle malmener par une dizaine d'individus retranchés et encerclés ?
Et finalement, a qui peut bien profiter tout ce qui se passe ?


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