L'ancien porte-parole du mouvement Wafa, Slim Boukhdhir a indiqué dans un communiqué rendu public dimanche, 11 août 2013, qu'il n'a pas accusé le gouvernement algérien ou le peuple algérien d'être derrière le terrorisme religieux qui menace le pays mais il a plutôt accusé certains généraux algériens, ayant joué un rôle sanguinaire dans les années 90, d'être impliqués dans les récents évènements qui se sont déroulés dans le pays. D'un autre côté, Slim Boukhdhir a critiqué le refus du gouvernement actuel d'évoquer la possibilité de l'implication de parties étrangères dans l'assassinat de Mohamed Brahmi. Slim Boukhdhir a indiqué également que le mutisme du gouvernement devant les déclarations controversées de l'ancien ministre de l'intérieur, Farhat Rajhi, les évènements de Rouhia, de l'ambassade américaine à Tunis, l'assassinat de Chokri Belaïd et le dossier des tireurs d'élite suscite également des nombreux points d'interrogation. Slim Boukhdhir a aussi critiqué le non-dévoilement des archives du ministère de l'intérieur.