Un petit garçon de sept ans qui était hospitalisé à bab Saâdoun (hôpital d'enfants), vient de décéder de rage. Non ce n'est pas de rage de vivre ni de rage de vaincre ni de n'importe quel type de rage qui qualifie un sentiment ou une volonté. Non rien de tout çà ! Le pauvre petit être qui n'aura pas le loisir de souffler sa septième bougie est mort de la rage canine. La victime, un enfant, donc, de sept ans, vient de succomber à son atteinte par la rage, après avoir été mordu par un chien, probablement errant dans la localité de Nefza relevant du gouvernorat de Béja. Il parait d'ailleurs, que ce même chien en avait mordu plus d'un dans la même localité. Toujours est-il, que l'enfant a été soigné et pris en charge au début, à l'hôpital de Tabarka, avant d'être transféré vers l'hôpital d'enfants de Bab Saâdoun, où tous les efforts en vue de le récupérer ont été vains. Il s'agissait là, du deuxième cas de décès par la rage en moins d'un mois en Tunisie, alors que depuis des décennies cette maladie ne comptait plus que parmi les curiosités de la médecine en Tunisie, tellement elle était devenue rarissime. Mais voilà qu'elle revient en cette période si prospère de post-révolution, tout comme, d'ailleurs, ses autres copines, les maladies moyenâgeuses qui remontrent leur vilain nez dans notre pays, alors qu'elles avaient été si efficacement éradiquées grâce à des années de lutte et d'acharnement. Tant d'efforts qui sont hélas partis en fumée, en moins de deux ans de règne de la sainte Ennahdha et ses acolytes. La santé en Tunisie qui représentait, il n'y a pas si longtemps, la fierté de tout le monde est revenue à l'âge de pierre, tandis que le ministre en charge de la promouvoir est occupé, plutôt, à écumer les plateaux TV et les réunions à gauche et à droite, dans des tentatives de s'affirmer en tant que nouveau N° 1 d'Ennahdha, alors qu'il n'a même pas été capable, non pas de promouvoir, mais simplement de préserver des acquis qu'il a tout simplement hérité de ses illustres prédécesseurs.