Réunis ce mardi en séance plénière, les présidents des blocs parlementaires sont parvenus à un consensus sur l'article 6 interdisant les accusations d'apostasie et mentionnant la liberté de conscience. Dans sa version actuelle, l'article 6 stipule que l'Etat s'engage à véhiculer les valeurs de la modération, de la tolérance et à protéger le sacré de toute agression et s'engage à interdire l'apostasie (takfir) et l'incitation à la haine et à la violence. Plusieurs associations islamistes ainsi que le Haut Conseil islamique avaient appelé à la suppression de l'article 6 et l'expression de « liberté de conscience ».