La chambre d'accusations de la Cour d'appel de Tunis a décidé, mercredi, de transférer le dossier de l'affaire du don chinois d'un million, volet de l'affaire du « Sheratongate » révélé par la bloggeuse Olfa Riahi, et impliquant l'ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, au juge d'instruction du 12ème bureau du tribunal de première instance de Tunis. Par conséquent, le pôle judiciaire est dessaisi de l'affaire conformément au vœu formulé par l'ancien ministre et gendre du président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi. N'ayant eu de cesse de se dédouaner, l'ancien ministre, inculpé par le ministère public pour gestion illégale des deniers public et abus de pouvoir par un fonctionnaire public, avait même séché l'audition au pôle judiciaire le 04 février dernier au motif d'un vice de procédure. Les avocats de Rafik Abdessalem s'étaient élevé contre le transfert du dossier au pôle judiciaire et déposé un recours. Ils obtiennent gain de cause aujourd'hui.