Le premier recensement général de la population postrévolutionnaire a commencé mercredi sous la houlette de l'Institut national de la statistique. C'est le président de la République, Moncef Marzouki, qui s'est jeté le premier dans l'arène en répondant au questionnaire en tant que citoyen. Le président s'est, par ailleurs, exprimé sur le but de ce recensement qui, selon lui, fera la lumière sur les vérités occultées par le régime déchu. « Ce recensement reflétera le véritable poids des problèmes que dissimulait l'ancien régime » a martelé Moncef Marzouki, ajoutant qu'il sera fondamental pour le prochain cap social, économique et politique du pays. Rappelons qu'environ 16.000 agents sont déployés à travers tout le pays pour ce recensement qui se prolongera sur trois semaines jusqu'au 15 mai 2014.