Des forces de sécurité du ministère de l'Intérieur, se sont rassemblés devant le siège du ministère jeudi 19 juin 2014, demandant la protection du travail syndical au sein des institutions sécuritaires et pénitentiaires. Le syndicat refuse le retour des pratiques d' « Etat de dictature » , indique -t-il, qui bannit l'activité syndicale, en faisant allusion à la décision, prise récemment, par le Commandant de la Garde nationale à propos de la suspension de travail de quatre membres du bureau exécutif. Tout a commencé quand ils ont participé à un Sit-in à Sousse demandant la libération d'un garde nationale arrêté dans l'affaire de Kondar. A cette époque, le juge d'instruction a ordonné l'arrestation de ce dernier, en avril, à Kondar, après avoir ouvert le feu sur un automobiliste qui a refusé de s'arrêter et qui était mort. Le porte-parole du syndicat a regretté »l'absence d'initiative de réforme » du ministre chargé de la Sûreté et le retour des vieilles méthodes de l'ère Ben Ali ainsi que des mesures disciplinaires contre les agents de la garde nationale et les syndicalistes. Demandant un appui auprès de la composante syndicale de l'affaire des quatre agents arrêtés, les forces de la garde nationale se sont mobilisés, réclamant leur libération et aussi en guise de solidarité à leurs camarades.