Les demandes de la Tunisie et de l'Egypte pour récupérer l'argent que leurs anciens dirigeants ont placé en Suisse ont peu de chances d'aboutir. Les informations contenues dans les demandes des deux pays sont insuffisantes pour accorder l'entraide judiciaire, a déclaré à la “NZZ am Sonntag” Folco Galli, porte-parole de l'Office fédéral de la justice (OFJ). La Confédération l'a fait savoir aux 2 pays le 30 mars. Mais des experts judiciaires se rendront sur place afin de soutenir ces demandes. Des dizaines de millions ont été bloqués en Suisse après la chute des présidents Ben Ali et Moubarak.