Le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a fait état, samedi, de sérieuses menaces terroristes pesant sur le bon déroulement du processusus électoral. Tout en soulignant l'accroissement et la persistance des menaces terroristes, le ministre de l'Intérieur a précisé qu'elle touche particulièrement les zones frontalières au sud du pays à l'instar de Kasserine, épicentre du maquis terroriste traqué par l'armée depuis plus d'un an. Les aveux du terroriste, Makrem Mouelhi, cités par le journal « Assabah Ousboui » accréditent les présomptions du ministre de l'Intérieur et apportent du crédit à son moulin. Dans son récit, il indique que les régions les plus visées se trouvent à l'intérieur du pays à l'instar des zones montagneuses de Kasserine, Kef, et Jendouba où les forces sécuritaires ont, tout en concédant un lourd tribut en pertes humaines, réussi à resserrer l'étau autour de ces groupes. A cet effet, Mouelhi signale que leur nombre a diminué après les coups de butoir assignés par les forces sécuritaires d'où l'appel à plusieurs « renforts ». Toujours selon les déclarations de ce dernier rapportées par « Assabah Ousboui », ordre a été donné par le chef d'AQMI, nébuleuse islamiste, d'intensifier les forces de frappe face aux efforts considérables déployés par les forces de sécurité. Quelque 15 à 20 terroristes algériens auraient rejoint les groupes retranchés dans les montagnes afin de prêter main forte à leurs frères d'arme.