A cinq jours des élections législatives, cette information risque de faire l'effet d'une bombe. Un journal koweitien accuse le président d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, de financer les groupes de l'Etat islamique (DAECH). « Ces groupes incarnent la nouvelle barbarie », avait soutenu le chef de file d'Ennahdha, il est épinglé par le journal koweitien « Achahed ». Le journal, qui cite les services de renseignements, indique que trois personnes ont été arrêtées récemment pour soutien financier à l'organisation de l'Etat Islamique. Le journal souligne que les autorités koweïtiennes ont détecté des transferts suspects du Koweït à la Tunisie. Le journal cite les initiales R.G en allusion à un leader de la confrérie islamiste en Tunisie qui effectue les transferts à l'organisation terroriste. Le journal poursuit que plusieurs personnes impliqués avec DAECH ont ordonné le transfert des activités militaires et financières de ce groupe en Tunisie après avoir jeté leur dévolu sur la Turquie. Evoquant un accord entre confréries islamistes où le chef de file d'Ennahdha règne aujourd'hui en maitre, le journal koweïtien affirme que des camps d'entrainement sont installés en Tunisie en vue de la formation de réseaux djihadistes en Syrie et en Irak. Le journal conclut que les autorités koweïtiennes ont intensifié les recherches afin de faire tomber ces réseaux. Afin d'y voir plus clair, Tunisie Numérique a essayé de joindre le porte-parole du mouvement Ennahdha, Zied Lâadhari, sans réponse.