Plusieurs informations commencent à filtrer sur la manière dont le présumé terroriste, Nassim Hafsi, a été pris au piège. Le niveau d'alerte a été relevé d'un cran passant du niveau 1 au niveau 2 à l'avenue Habib Bourguiba sur fond de menaces. Cité par le journal « Assarih », une source sécuritaire a affirmé que Hafssi a été interpellé après avoir resserré l'étau sur son groupe qui se trouvait à rue de Marseille. Activement recherché par les forces de l'ordre, Nassim Hafsi était retranché dans la maison de sa sœur avant de la quitter précipitamment en ayant eu vent d'échos laissant entendre que la police est parvenue à remonter sa trace. A ce moment là Nassim Hafsi se dirige vers le centre ville en compagnie de son groupe et envoie un dernier SMS à sa sœur: « on se retrouvera au paradis », lui dit-il. Le niveau d'alerte est relevé d'un cran. Les forces de l'ordre parviennent à mettre la main sur les complices de Hafsi qui indiquent la piste à suivre. Aussitôt, les forces de sécurité posent un traquenard. Se sachant cerné, Nassim Hafsi décide de se livrer. Une reddition effectuée avec le concours de son avocat Samir Ben Amor. Selon les premiers éléments de l'enquête, Nassim Hafsi s'est entraîné au maniement des armes en 2012 dans l'un des camps de « DAECH » à Derna avant de rentrer en Tunisie en 2013. Une cellule terroriste est formée. Les 7 femmes arrêtées récemment y appartiennent. Nassim Hafsi entrtenait des liens avec des groupes terroristes se trouvant à Sobratah en Libye et recevaient des instructions de leur part. Durant son interrogatoire, Nassim Hafsi a reconnu qu'il planifiait pour des actions ciblant des institutions sécuritaires et le sanctuaire du pèlerinage juif à Djerba.