Le syndicat national des forces de sécurité intérieure a menacé de boycotter plusieurs missions sécuritaires afin de faire pression sur le gouvernement en vue de la satisfaction de revendications professionnelles ainsi que pour exprimer leur opposition à un projet-loi signé entre la présidence du gouvernement et d'autres organismes syndicaux. Dans un communiqué diffusé mercredi, le syndicat des forces de sécurité intérieure n'a pas écarté l'escalade en cas de non-application de l'accord signé le 31 août 2015. Le syndicat a menacé de boycotter les audiences et la rédaction des procès verbaux, les cours de formations dans le domaine des secours et les stades. Ainsi, le syndicat a mis en garde contre l'absence des sécuritaires des événements sportifs et culturels à partir du 13 février 2016. Le syndicat a, par ailleurs, annoncé l'organisation d'une journée nationale de la colère le 10 février 2016 pour dénoncer ce qu'il a qualifié « d'ingérence flagrante des autorités dans les prérogatives du ministère de l'Intérieur » et réclamer la satisfaction de leurs revendications. Les forces de sécurité avaient esquissé le début de la rébellion dès le 10 janvier par l'organisation de plusieurs mouvements de protestation.